Vladimir Poutine est le président de la fédération de Russie depuis 2012, après avoir occupé ce poste de 2000 à 2008 et de 1999 à 2000 par intérim. Il a également été président du gouvernement russe de 1999 à 2000, de 2008 à 2012 et de 2022 à 2023. Il est né le 7 octobre 1952 à Léningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg) et a été officier du KGB, le principal service de renseignement de l’URSS, avant de se lancer dans la politique. Il est considéré comme l’un des hommes les plus puissants et les plus influents du monde.
Vladimir Poutine est actuellement en visite en Chine, où il doit rencontrer son homologue chinois Xi Jinping, avec qui il entretient des relations étroites et stratégiques. Les deux dirigeants devraient discuter de la coopération économique, militaire et énergétique entre leurs pays, ainsi que des questions internationales, notamment le conflit entre Israël et le Hamas, la situation en Ukraine et les relations avec les États-Unis. Vladimir Poutine est le principal invité du forum des “Nouvelles routes de la soie”, un projet lancé par la Chine pour renforcer ses liens commerciaux et diplomatiques avec l’Asie, l’Europe, l’Afrique et l’Amérique latine.
Vladimir Poutine est un personnage controversé sur la scène internationale. Il est critiqué par les pays occidentaux pour son intervention militaire en Ukraine, son soutien au régime syrien de Bachar el-Assad, son opposition aux sanctions contre l’Iran, sa répression des opposants politiques et des médias indépendants, sa politique étrangère agressive et son ingérence dans les élections d’autres pays. Il est aussi admiré par certains pour sa défense des intérêts nationaux russes, sa lutte contre le terrorisme islamiste, son charisme personnel et son image d’homme fort.
Les projets de Vladimir Poutine
Les projets de Vladimir Poutine pour la Russie sont vastes et ambitieux. Il s’agit de moderniser le pays sur tous les plans, de renforcer son statut de puissance mondiale et de défendre ses intérêts nationaux face à l’Occident. Voici quelques exemples de ses principaux projets :
- Investir 375 milliards d’euros d’ici 2024 dans des “projets nationaux” touchant presque tous les secteurs : numérisation, démographie, écologie, éducation, routes, culture et santé.
- Développer la coopération économique, militaire et énergétique avec la Chine, son principal partenaire stratégique, notamment à travers le projet des “Nouvelles routes de la soie”, qui vise à renforcer les liens commerciaux et diplomatiques entre l’Asie, l’Europe, l’Afrique et l’Amérique latine.
- S’opposer à l’expansion de l’OTAN en Europe de l’Est, qu’il considère comme une menace pour sa sécurité et sa sphère d’influence. Il réclame des garanties juridiquement contraignantes que l’OTAN ne s’étendra pas davantage vers l’est et qu’elle ne déploiera pas d’armes nucléaires ou de systèmes antimissiles près des frontières russes.
- Maintenir son soutien au régime syrien de Bachar el-Assad, qui lui permet de disposer d’une présence militaire et d’une influence politique au Moyen-Orient. Il cherche également à jouer un rôle de médiateur dans le conflit entre Israël et le Hamas, ainsi que dans le dossier nucléaire iranien.
- Réprimer les opposants politiques et les médias indépendants, qu’il accuse d’être manipulés par l’Occident ou de menacer la stabilité du pays. Il a récemment fait adopter une série de lois renforçant le contrôle du pouvoir sur la société civile, l’internet et les élections.
Les projets de Vladimir Poutine pour l’écologie
Les projets de Vladimir Poutine pour l’écologie sont assez ambitieux, mais aussi controversés. Selon les sources que j’ai consultées, voici quelques exemples de ses principaux projets :
- Investir 375 milliards d’euros d’ici 2024 dans des “projets nationaux” touchant presque tous les secteurs, dont l’écologie. Les autorités veulent éliminer d’ici 2024 les décharges illégales et diminuer de 20% les émissions polluantes dans les villes avec la plus importante pollution atmosphérique. Il est également prévu de créer plusieurs parcs nationaux et de réduire les décharges d’eaux polluées dans la Volga et le lac Baïkal.
- Développer la coopération énergétique avec la Chine, son principal partenaire stratégique, notamment à travers le projet des “Nouvelles routes de la soie”, qui vise à renforcer les liens commerciaux et diplomatiques entre l’Asie, l’Europe, l’Afrique et l’Amérique latine. Ce projet implique la construction de gazoducs, d’oléoducs, de centrales nucléaires et de barrages hydroélectriques, qui peuvent avoir des impacts environnementaux négatifs.
- S’opposer à l’accord de Paris sur le climat, qu’il juge trop contraignant pour son pays, qui est le quatrième émetteur mondial de gaz à effet de serre. Il a déclaré en 2019 que “personne ne sait” si le changement climatique est causé par l’homme ou par des cycles naturels. Il a également affirmé que le réchauffement global pourrait être bénéfique pour la Russie, car il permettrait d’exploiter plus facilement ses ressources naturelles dans l’Arctique .