La guerre entre le Hamas et Israël, qui a éclaté le 7 octobre 2023 après une attaque sans précédent du mouvement islamiste contre plusieurs villes israéliennes, a fait plus de 3 000 morts et près de 11 000 blessés en six jours. Face à la menace d’une invasion terrestre israélienne, le Hamas a refusé d’évacuer les civils du nord de la bande de Gaza, où l’armée israélienne a intensifié ses frappes aériennes et ses tirs d’artillerie. Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas réussi à adopter une déclaration commune appelant à un cessez-le-feu, en raison des divergences entre les Etats-Unis, qui soutiennent Israël, et la Russie, qui a présenté un projet de résolution condamnant toutes les violences contre les civils. La France a déploré la mort de 15 de ses ressortissants en Israël depuis le début du conflit, et a annoncé le rapatriement de ses citoyens encore présents dans la région. Le président américain Joe Biden a affirmé que la crise humanitaire à Gaza était une priorité pour lui, et a proposé la création de zones sécurisées pour les civils palestiniens. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré que les opérations militaires sur Gaza n’étaient que le début, et a promis de mettre fin aux activités terroristes du Hamas.
Les revendications du Hamas
Les revendications du Hamas sont les suivantes :
- La fin de l’agression contre le peuple palestinien ;
- La fin du blocus de Gaza, en place depuis 2006 ;
- L’ouverture du poste frontalier de Rafah avec l’Égypte ;
- La libération des prisonniers réarrêtés après avoir été relâchés dans le cadre de l’accord d’échange avec le soldat israélien Gilad Shalit en 2011 ;
- La création d’un État islamique dans les frontières de l’ancienne Palestine mandataire ;
- L’annihilation d’Israël et le refus de toute négociation.
Le Hamas se base sur une idéologie islamiste inspirée des Frères musulmans, et considère que la Palestine est une terre sacrée donnée aux musulmans par Dieu. Il mène le jihad, ou la guerre sainte, contre Israël, qu’il accuse d’avoir usurpé les terres palestiniennes. Il revendique la victoire dans sa confrontation armée avec Israël, qui a éclaté le 7 octobre 2023 après une attaque sans précédent du mouvement contre plusieurs villes israéliennes.
Les alliés du Hamas en dehors du Moyen-Orient
Le Hamas a quelques alliés en dehors du Moyen-Orient, mais ils sont minoritaires et isolés. Selon les résultats de ma recherche web, les principaux soutiens du Hamas hors de la région sont le Qatar et la Turquie. Ces deux pays ont des relations étroites avec le mouvement islamiste, qui partage leur idéologie proche des Frères musulmans. Le Qatar fournit une aide financière et politique au Hamas, tandis que la Turquie lui offre une tribune diplomatique et médiatique. Le Qatar et la Turquie sont également en conflit avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui sont des alliés d’Israël et des adversaires du Hamas. Le Qatar et la Turquie ont condamné l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, mais ont appelé à une solution politique et à la protection des civils palestiniens3.
D’autres pays hors du Moyen-Orient ont exprimé leur solidarité avec le peuple palestinien, mais sans soutenir explicitement le Hamas. Par exemple, l’Iran, qui est un allié historique du Hamas, a nié toute implication dans l’attaque, mais a salué l’opération comme une résistance légitime contre l’occupation israélienne. L’Iran fournit au Hamas un soutien militaire, financier et logistique, ainsi qu’une coordination avec le Hezbollah libanais. L’Iran cherche à affaiblir Israël et à empêcher une normalisation des relations entre ce pays et l’Arabie saoudite. L’Iran est également en conflit avec les États-Unis, qui soutiennent Israël et cherchent à limiter son programme nucléaire.
Enfin, certains pays hors du Moyen-Orient ont adopté une position neutre ou équilibrée sur le conflit entre le Hamas et Israël. Par exemple, la France a déploré la mort de 15 de ses ressortissants en Israël depuis le début du conflit, et a annoncé le rapatriement de ses citoyens encore présents dans la région. La France a également appelé à un cessez-le-feu immédiat et à une reprise du dialogue entre les parties. La France est membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, qui n’a pas réussi à adopter une déclaration commune sur la crise, en raison des divergences entre les États-Unis et la Russie. La Russie a présenté un projet de résolution condamnant toutes les violences contre les civils, mais les États-Unis ont bloqué le texte, estimant qu’il ne reconnaissait pas le droit d’Israël à se défendre. Les États-Unis ont affirmé que la crise humanitaire à Gaza était une priorité pour eux, et ont proposé la création de zones sécurisées pour les civils palestiniens.
L’impact de cette guerre sur les civils palestiniens
L’impact de cette guerre sur les civils palestiniens est dramatique et inhumain :
- La guerre a fait plus de 3 000 morts et près de 11 000 blessés en six jours, dont la majorité sont des civils palestiniens.
- Le Hamas a refusé d’évacuer les civils du nord de la bande de Gaza, où l’armée israélienne a intensifié ses frappes aériennes et ses tirs d’artillerie. Les civils sont pris au piège dans un enfer de feu et de destruction, sans abri ni protection.
- Israël a imposé un siège complet de la bande de Gaza, coupant les approvisionnements essentiels en nourriture, eau, électricité et médicaments. Les experts des Nations Unies ont dénoncé cette mesure comme une punition collective et un crime contre l’humanité, qui expose la population à un risque inéluctable de famine.
- Les civils palestiniens sont également victimes de violations du droit international humanitaire, telles que le bombardement d’infrastructures civiles, le pilonnage de zones densément peuplées et le langage déshumanisant employé par certains responsables israéliens.
- La situation humanitaire à Gaza est qualifiée de terrible par les organisations humanitaires, qui peinent à accéder aux victimes et à leur fournir une assistance vitale. Le manque d’eau potable, de nourriture, de médicaments, de carburant et d’électricité aggrave les conditions de vie déjà précaires des civils palestiniens.
Face à cette tragédie, les civils palestiniens ont besoin d’une désescalade immédiate des tensions, d’un cessez-le-feu durable et d’une reprise du dialogue entre les parties. Ils ont également besoin d’une protection internationale et d’un respect de leurs droits fondamentaux.