Le Covid-19 continue de muter et de donner naissance à de nouveaux variants, plus ou moins inquiétants. Parmi eux, le variant Pirola, détecté pour la première fois en France fin août. Ce variant, issu de la famille Omicron, porte « un grand nombre de mutations significativement différentes des autres variants », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui le surveille attentivement.
Le variant Pirola a été identifié pour la première fois en Catalogne, en Espagne, où il représente environ 10 % des cas de Covid-19. Il a ensuite été repéré dans d’autres pays européens, comme l’Italie, le Portugal ou la France. Dans l’Hexagone, il a été détecté chez deux personnes revenant d’Espagne, qui ont été testées positives à l’aéroport de Marseille.
Les caractéristiques et le potentiel de ce variant restent encore à déterminer. On ne sait pas encore s’il est plus contagieux, plus virulent ou plus résistant aux vaccins que les autres variants. Les autorités sanitaires françaises ont lancé des investigations pour évaluer son impact épidémiologique et son évolution.
Le variant Pirola n’est pas le seul à circuler actuellement en France. D’autres variants ont également émergé au cours des derniers mois, comme le variant Eris, responsable d’une hausse du nombre de contaminations en France, ou le variant Arcturus, apparu aux Etats-Unis et détecté dans quelques régions françaises. Ces variants font partie des « variants à suivre » selon l’OMS, qui distingue également les « variants préoccupants » et les « variants d’intérêt » selon leur niveau de dangerosité.
Face à la multiplication des variants du Covid-19, les experts appellent à renforcer la vaccination et les mesures barrières pour limiter la propagation du virus et réduire les risques de nouvelles mutations.
