Les États-Unis sont confrontés à de nombreuses catastrophes climatiques, comme les incendies, les inondations, les ouragans et les sécheresses. Ces événements ont des conséquences dramatiques sur la vie des habitants, qui sont parfois obligés de quitter leur foyer et leur région. On les appelle les exilés climatiques.
Un exemple frappant est celui de l’île de Jean Charles, en Louisiane, qui est menacée par la montée du niveau de la mer et l’érosion du littoral. Depuis 2022, la majorité de ses habitants ont été relogés par le gouvernement et sont considérés comme les premiers exilés climatiques des États-Unis.
La photographe Sandra Mehl a immortalisé le sort de ces habitants dans une exposition présentée au festival du photojournalisme Visa pour l’image, à Perpignan. Elle a suivi pendant deux ans les familles qui ont accepté de partir vers une nouvelle vie, mais aussi celles qui ont choisi de rester sur l’île malgré les risques.
Les États-Unis ont pris conscience de l’urgence climatique et se sont engagés à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 et à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 50% d’ici à 2030. Ils ont également prévu des mesures pour aider les populations vulnérables et renforcer la résilience face aux catastrophes.
Les exilés climatiques sont une réalité qui nous concerne tous. Il est important de s’informer sur leur situation et de soutenir les actions en faveur du climat.