Le chaâbi marocain est une musique festive qui se joue lors des mariages et des cérémonies. Il est basé sur la poésie populaire du melhoun et sur des rythmes variés. Il utilise le violon, le luth, le guembri, le bendir et d’autres percussions.

La musique chaâbi

La musique chaâbi est un genre musical populaire qui a des origines diverses et qui se pratique dans plusieurs pays du Maghreb.

Le chaâbi marocain

Le chaâbi marocain est une musique festive qui se joue lors des mariages et des cérémonies. Il est basé sur la poésie populaire du melhoun et sur des rythmes variés. Il utilise le violon, le luth, le guembri, le bendir et d’autres percussions. Il est chanté en arabe dialectal ou en berbère, avec des thèmes souvent humoristiques ou sentimentaux. Le chaâbi marocain a connu plusieurs évolutions et tendances, comme le rai, le reggada ou le gnawa.  Parmi les artistes de chaâbi marocain, on peut mentionner Houcine Slaoui, qui a été un pionnier du genre, Haja El Hamdaouia, qui a été une des premières femmes à chanter le chaâbi, Abdellah Daoudi, qui est un des chanteurs les plus populaires actuellement, Saïd Senhaji, qui est connu pour sa voix puissante, et Khadija El Bidaouia, qui est une icône du chaâbi marocain.

Le chaâbi algérien

Le chaâbi algérien est né à Alger au début du XXe siècle, sous l’influence de la musique arabo-andalouse, du medh (chant religieux) et de l’aroubi (musique rurale). Il se caractérise par l’utilisation du mandole, du banjo, de la derbouka, du tar et d’autres instruments. Il est chanté en arabe dialectal ou en kabyle, avec des textes souvent poétiques et engagés. Le père fondateur du chaâbi algérien est El Hadj M’hamed El Anka, qui a créé le style moderne et a formé de nombreux disciples.  Parmi les grands noms du chaâbi algérien, on peut citer El Hadj M’hamed El Anka, considéré comme le père fondateur du genre, El Hachemi Guerouabi, qui a modernisé le style, Amar Ezzahi, qui a introduit des éléments de la musique gnawa, Cheikh El Hasnaoui, qui a chanté en kabyle, et Matoub Lounès, qui a été un symbole de la résistance berbère.

Le chaâbi kabyle

Le chaâbi kabyle est une musique qui mélange la mélodie arabo-andalouse, le melhoun et la langue berbère. Il se distingue par l’utilisation du piano, du qanûn, du ney et de l’alto. Il est chanté en kabyle, avec des textes qui expriment l’amour, la nostalgie ou la résistance. Le chaâbi kabyle a été influencé par diverses musiques, comme l’européenne, l’arabe ou l’africaine.

Le chaâbi tunisien

En Tunisie, le chaâbi est une musique qui mélange des influences orientales et occidentales. Il utilise le violon, le luth, l’accordéon et d’autres instruments. Parmi les représentants du chaâbi tunisien, on peut nommer Samir Loussif, qui est un des chanteurs les plus populaires du pays, Hédi Habbouba, qui est surnommé le roi du mezoued (un instrument à vent typique), Lotfi Bouchnak, qui est un virtuose du chant arabe, et Sonia M’barek, qui est une chanteuse de tarab (un style de chant lyrique).