
Le Maroc, acteur incontournable du football africain, a récemment pris la décision de rejeter plusieurs demandes formulées par des fédérations africaines, souhaitant organiser leurs matches de qualification pour la Coupe du Monde 2026 sur son territoire. Cette décision a été rapportée par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui précise que la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) a dû refuser plusieurs demandes en raison de la fermeture de nombreux stades pour des travaux de réaménagement.
Des Infrastructures en Préparation pour la CAN 2025 et le Mondial 2030
Les travaux de réaménagement des stades sont nécessaires pour préparer le Maroc à accueillir des événements majeurs, notamment la Coupe d’Afrique des Nations 2025 (CAN 2025) et la Coupe du Monde 2030, pour laquelle le Royaume fait partie des pays hôtes. Ces rénovations et améliorations sont destinées à garantir des infrastructures de classe mondiale, adaptées aux exigences des compétitions internationales.
Ainsi, bien que le Maroc soit l’un des pays africains les mieux dotés en matière d’infrastructures sportives, les stades actuellement fermés pour travaux rendent impossible l’accueil de certaines sélections étrangères souhaitant disputer leurs rencontres qualificatives pour la Coupe du Monde 2026.
Une Décision Stratégique, Mais Des Solutions Trouvées
Malgré cette situation, le Maroc va tout de même accueillir huit rencontres de qualification pour le Mondial 2026. Ces matches concerneront des équipes africaines dont les stades ne sont pas homologués par la Confédération Africaine de Football (CAF). Ces rencontres auront lieu dans des stades marocains soigneusement sélectionnés, où les conditions de jeu seront optimisées.
Ainsi, l’Éthiopie recevra l’Égypte au stade Larbi Zaouli de Casablanca, un stade de grande qualité qui a déjà accueilli de nombreux événements internationaux. Les Iles Comores disputeront leurs matches contre le Mali et le Tchad au stade municipal de Berkane, tandis que le Burundi affrontera la Côte d’Ivoire et les Seychelles au stade Cherki de Meknès. D’autres rencontres auront lieu dans d’autres villes marocaines : le Burkina Faso jouera contre l’Éthiopie au stade El Abdi d’El Jadida, et le Niger affrontera le Maroc au stade d’Oujda.
Les Conséquences et les Réactions
Le refus du Maroc de permettre à certaines fédérations africaines d’organiser leurs matches sur son sol pourrait susciter des déceptions, surtout pour les équipes à la recherche de conditions optimales pour leurs préparations. Toutefois, ce rejet est compréhensible au regard des enjeux majeurs de modernisation des infrastructures pour les événements à venir. La priorité étant donnée à la préparation des stades pour des compétitions prestigieuses telles que la CAN 2025 et le Mondial 2030, le Maroc s’assure de répondre aux standards internationaux.
Les solutions mises en place par la FRMF, qui prévoit l’accueil de plusieurs rencontres dans des stades marocains homologués, permettent néanmoins de garantir que ces équipes auront accès à des installations de haute qualité pour leurs matches de qualification. Ce compromis illustre la volonté du Maroc de maintenir son rôle de leader en Afrique en matière d’infrastructures sportives tout en respectant ses engagements pour des compétitions futures.
Le Maroc, tout en fermant certains de ses stades pour travaux de réaménagement en vue de la CAN 2025 et du Mondial 2030, reste un centre majeur d’accueil pour le football africain. Bien que certaines demandes aient été rejetées, le Royaume continuera d’accueillir plusieurs équipes africaines pour leurs matchs de qualification au Mondial 2026, assurant ainsi la pérennité de son rôle dans le développement du football continental. Cette décision souligne l’importance de préparer des infrastructures de classe mondiale pour l’avenir du sport au Maroc et en Afrique.