
Le Maroc a été désigné pour abriter la 58ème session de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) ainsi que la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, qui se tiendra en mars 2026. Cette annonce a été faite vendredi matin lors de la session des experts de la 57ème session de la CEA et de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, qui se tient actuellement à Addis-Abeba, la capitale de l’Éthiopie, du 12 au 18 mars 2025.
Le choix du Maroc pour organiser cet événement continental majeur a été accueilli favorablement et adopté à l’unanimité par les participants, sans aucune objection. Cela témoigne de la confiance renouvelée des États membres envers le Maroc, tant pour son expertise que pour son engagement constant dans l’organisation d’événements internationaux de grande envergure. Ce choix reflète également l’importance de la coopération économique africaine et le rôle essentiel du Maroc dans le développement social et économique du continent.
Un symbole de leadership et de coopération africaine
Le Maroc, en obtenant cette distinction, réaffirme son rôle de leader dans les affaires économiques et sociales de l’Afrique. L’organisation de la 58ème session de la CEA et de la Conférence des ministres africains des finances s’inscrit dans le cadre de l’engagement continu du Royaume à renforcer la coopération entre les nations africaines et à promouvoir un développement économique inclusif et durable. Le Maroc met ainsi en avant ses capacités organisationnelles et son expertise pour servir de tremplin à des initiatives continentales cruciales.
Le thème de la 58ème session : « La croissance par l’innovation »
La 58ème session prévue pour mars 2026 se déroulera sous le thème : « La croissance par l’innovation : exploiter les données et les technologies de pointe au service de la transformation économique de l’Afrique ». Ce thème met en lumière l’importance de l’innovation, des technologies de pointe et des données dans la transformation économique du continent africain. À travers ce choix thématique, le Maroc souligne sa volonté de jouer un rôle actif dans la promotion d’une croissance économique qui soit non seulement inclusive, mais aussi durable et adaptée aux défis contemporains.
L’adoption de ce thème par les Nations unies pour la CEA témoigne de la reconnaissance croissante des technologies modernes comme moteur essentiel de la croissance économique, en particulier pour l’Afrique, qui cherche à rattraper son retard dans ce domaine et à tirer profit des nouvelles opportunités offertes par l’ère numérique.
Une présidence unifiée et un leadership renforcé
Par ailleurs, un autre développement important s’est produit lors de la 57ème session de la CEA à Addis-Abeba. Le Maroc a été élu à l’unanimité à la présidence de cette session, consolidant ainsi son rôle central au sein de la Commission économique pour l’Afrique et de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique. Cette élection est un signal fort de la confiance des États membres dans le leadership du Maroc, et elle reflète l’importance accordée à sa contribution dans les efforts collectifs visant à renforcer la gouvernance économique de l’Afrique.
Le choix du Maroc pour diriger cette session en tant que président de la CEA souligne l’adhésion des nations africaines à sa vision d’une gouvernance économique dynamique, inclusive et orientée vers la croissance et le développement durable du continent. Le Royaume a, en effet, toujours œuvré pour une Afrique plus forte, plus unie et plus prospère, en mettant l’accent sur l’amélioration des conditions de vie des populations et en soutenant des politiques publiques orientées vers la croissance économique.
Le Maroc au service du développement africain
Le Maroc, en tant qu’hôte et acteur majeur de la CEA, continue d’apporter sa pierre à l’édifice du développement africain. Il ne s’agit pas seulement de l’organisation d’événements, mais d’une démarche globale qui englobe une série d’initiatives concrètes visant à renforcer la coopération intra-africaine. Ces efforts se manifestent à travers des partenariats stratégiques dans divers secteurs, tels que les infrastructures, l’agriculture, l’énergie, les technologies numériques et la finance.
En accueillant la 58ème session de la CEA et la Conférence des ministres africains des finances en 2026, le Maroc réaffirme son engagement à faire progresser l’Afrique en exploitant ses capacités d’innovation, de technologie et de leadership stratégique. Le Royaume, tout en étant un acteur central dans les affaires africaines, continue de se positionner comme un catalyseur de transformation pour le continent.
En somme, cette désignation constitue une étape importante dans le parcours du Maroc pour contribuer à l’édification d’une Afrique plus compétitive, plus innovante et mieux préparée à relever les défis économiques du 21ème siècle. C’est aussi un témoignage de la confiance que les autres nations africaines accordent au Maroc pour diriger les discussions et la mise en œuvre de solutions pragmatiques et efficaces pour le développement de tout le continent.