Le terme jihad islamique peut désigner plusieurs choses, selon le contexte et la perspective.

Le jihad islamique

Le terme jihad islamique peut désigner plusieurs choses, selon le contexte et la perspective.

  • Le jihad islamique palestinien est une organisation armée palestinienne qui lutte contre Israël et vise à établir un État islamique en Palestine. Il a été fondé dans les années 1970 par des dissidents des Frères musulmans qui trouvaient ce mouvement trop modéré. Il est soutenu par l’Iran et le Hezbollah, et considéré comme terroriste par plusieurs pays. Il dispose d’une branche armée appelée les Brigades Al-Qods, qui mène des attaques à la roquette, des attentats et des infiltrations contre Israël.
  • Le jihad islamique égyptien est un ancien groupe militant islamiste qui a mené des actions violentes contre le régime égyptien et les intérêts occidentaux dans les années 1980 et 1990. Il a été dirigé par Ayman al-Zawahiri, qui a ensuite rejoint Al-Qaïda. Il a revendiqué l’assassinat du président Anouar el-Sadate en 1981, ainsi que plusieurs attentats contre des touristes étrangers. Il a renoncé à la violence en 1997 et s’est dissous en 2006.
  • Le jihad islamique est aussi un concept religieux et éthique dans l’islam, qui signifie littéralement “effort” ou “lutte” dans la voie de Dieu. Il peut prendre différentes formes, selon les interprétations et les situations. Il y a le “grand jihad”, qui est le combat spirituel contre ses propres passions et tentations, et le “petit jihad”, qui est le combat physique contre les ennemis de l’islam. Le jihad peut aussi être mené par la parole, la plume, le don ou la prière.

La différence entre le jihad et le terrorisme est une question complexe et controversée, qui dépend beaucoup de la définition et de la perspective que l’on adopte. Voici quelques éléments de réponse, basés sur les résultats de ma recherche web :

  • Le jihad est un concept religieux et éthique dans l’islam, qui signifie littéralement “effort” ou “lutte” dans la voie de Dieu. Il peut prendre différentes formes, selon les interprétations et les situations. Il y a le “grand jihad”, qui est le combat spirituel contre ses propres passions et tentations, et le “petit jihad”, qui est le combat physique contre les ennemis de l’islam. Le jihad peut aussi être mené par la parole, la plume, le don ou la prière.
  • Le terrorisme est une pratique contraire à l’éthique qui vise à provoquer la peur, l’insécurité et la violence parmi une population civile, pour atteindre des objectifs politiques, idéologiques ou religieux. Le terrorisme peut être perpétré par des individus, des groupes ou des États, et peut utiliser divers moyens, tels que des attentats, des enlèvements, des cyberattaques ou des armes de destruction massive.
  • Il n’existe pas de définition internationalement reconnue du terrorisme, ni du lien entre le terrorisme et le jihad. Certains groupes islamistes radicaux, tels que l’État islamique (EI) ou Al-Qaïda, se réclament du jihad pour justifier leurs actions violentes et leurs attentats contre des cibles occidentales ou musulmanes. Ils ont une vision extrémiste et déformée du jihad, qui ne correspond pas à la majorité des musulmans.
  • D’autres groupes ou individus musulmans rejettent le terrorisme comme une perversion du jihad et de l’islam. Ils affirment que le jihad doit être mené dans le respect des règles éthiques et juridiques de l’islam, et qu’il ne doit pas viser des innocents ou des civils. Ils soutiennent que le jihad doit être un moyen de défense, de résistance ou de réforme, et non d’agression, d’oppression ou de destruction.