La Transat Jacques Vabre 2023 est une course transatlantique à la voile en duo qui partira du Havre le dimanche 7 novembre 2023 pour rejoindre Fort-de-France en Martinique. C’est la 16e édition de cette course qui fête ses 30 ans d’existence. Elle rassemblera près de 200 marins dans quatre classes : IMOCA, Ocean Fifty, ULTIM et Class40. Les parcours seront de longueurs différentes selon les catégories, allant de 4 350 milles pour les Class40 à 5 800 milles pour les IMOCA.
Le départ de la course sera donné à partir de 13h05, avec un parcours côtier raccourci et sans la bouée d’Étretat, supprimée en raison des conditions météo agitées. Les Ultims, les plus grands voiliers au monde, ne seront pas présents cette année, mais la flotte sera tout de même impressionnante et promet une belle régate de haut niveau.
Parmi les favoris de cette édition, on peut citer le duo Goodchild – Chappelier (Leyton) en Ocean Fifty, qui a remporté le prologue et qui dispose d’un bateau performant et fiable. En IMOCA, le tandem Dalin – Burton (Apivia) fait figure de grand favori, après avoir dominé le Vendée Globe 2020-2021. En Class40, le binôme Bestaven – Jourdain (V and B – Mayenne) est très attendu, avec un bateau neuf et deux skippers expérimentés. Enfin, en ULTIM, le duo Gabart – Bidégorry (Macif) est le seul à avoir déjà remporté la Transat Jacques Vabre, en 2015.
La Transat Jacques Vabre 2023 sera une course passionnante et exigeante, qui mettra à l’épreuve le talent et la complicité des duos engagés. Elle sera aussi l’occasion de découvrir des paysages magnifiques et de partager l’aventure humaine des marins.
Le prologue de la Transat Jacques Vabre
Le prologue de la Transat Jacques Vabre est une course d’échauffement qui se déroule le dimanche 29 octobre 2023, la veille du départ officiel de la transat. Il s’agit d’un parcours côtier de 15 milles nautiques au large du Havre, qui permet aux duos de tester leurs bateaux et de se familiariser avec les conditions de navigation. Le prologue n’a pas d’incidence sur le classement final de la Transat Jacques Vabre, mais il offre un beau spectacle aux spectateurs et aux médias.
Le choix des duos Transat Jacques Vabre 2023
Les duos pour participer à la Transat Jacques Vabre sont choisis selon différents critères, qui dépendent de la classe, du projet et des affinités des skippers. Il n’y a pas de règle unique, mais voici quelques éléments de réponse :
- En général, les duos se forment sur la base d’une proposition d’un skipper propriétaire du bateau à un autre skipper qui accepte de l’accompagner. Parfois, c’est le sponsor qui impose ou suggère le choix du co-skipper. Par exemple, Paul Meilhat a choisi Marina Lobato pour naviguer avec lui sur Biotherm, tandis que Jérémie Beyou a été rejoint par Franck Cammas sur Charal à la demande de son partenaire.
- Les skippers cherchent à former des duos complémentaires, qui peuvent apporter des compétences variées et une bonne entente à bord. Il faut aussi tenir compte des contraintes physiques, comme le poids ou la taille, qui peuvent influencer les performances du bateau. Par exemple, Erwan Le Roux a choisi Audrey Ogereau pour naviguer avec lui sur Koesio en Ocean Fifty, car elle est légère, polyvalente et positive.
- Les duos mixtes sont de plus en plus nombreux, notamment en Imoca, où il y en a neuf cette année. Cela témoigne d’une volonté de féminiser la course au large, mais aussi d’une reconnaissance du talent et de l’expérience des navigatrices. Par exemple, Samantha Davies et Isabelle Joschke font partie des favorites de la catégorie avec leurs co-skippers Jack Boutell et Pierre Brasseur.
- Certains duos se forment par affinité personnelle ou par fidélité. C’est le cas de Thomas Coville et Thomas Rouxel, qui naviguent ensemble sur Sodebo Ultim 3 depuis 2017, ou de Louis Burton et Davy Beaudart, qui sont amis depuis l’enfance et qui partagent le même bateau Bureau Vallée.
En conclusion, il n’y a pas de recette magique pour choisir son co-skipper pour la Transat Jacques Vabre. Chaque duo a sa propre histoire, sa propre motivation et sa propre stratégie. L’essentiel est de trouver le bon équilibre entre performance et plaisir.