
Dans une interview accordée à l’émission Bidoun Loughat Khachab, Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques, a abordé les réformes majeures mises en place pour renforcer l’attractivité économique du Maroc, un pays en pleine mutation et au cœur d’une dynamique de croissance régionale.
Modernisation des infrastructures
Karim Zidane a souligné que l’un des principaux leviers pour stimuler l’attractivité économique du Maroc réside dans la modernisation et l’extension des infrastructures. Le Royaume a mis en place des projets ambitieux visant à améliorer son réseau de transport, ses infrastructures portuaires, ses aéroports, ainsi que son réseau énergétique. Ces projets s’inscrivent dans une vision globale qui vise à doter le pays d’infrastructures modernes et performantes pour soutenir les échanges économiques et attirer les investissements étrangers.
Impliquer les Marocains du Monde
Le ministre a également insisté sur l’importance de l’implication des Marocains du monde dans l’essor économique du Royaume. À travers diverses initiatives, le Maroc cherche à encourager la diaspora à participer activement au développement national, notamment en facilitant les investissements privés et en offrant des conditions fiscales et légales favorables. Cette initiative vise à tirer parti de l’expérience et des ressources de cette communauté mondiale pour booster l’économie locale.
Sécurisation des investissements
La sécurisation des investissements a été un autre point majeur abordé par Karim Zidane. Dans un contexte mondial où les investisseurs recherchent de plus en plus de stabilité et de sécurité juridique, le Maroc a mis en place des réformes visant à renforcer la sécurisation des investissements étrangers. Cela inclut la simplification des procédures administratives, la mise en place d’un cadre juridique stable, et la création de zones économiques spéciales dédiées à certains secteurs stratégiques, comme les technologies et l’industrie. Ces efforts visent à faire du Maroc une destination privilégiée pour les investisseurs internationaux.
Organisation de la Coupe du Monde 2030
En matière de visibilité internationale, Karim Zidane a mis en avant la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du Monde 2030. Selon lui, cet événement sportif majeur constituerait une opportunité unique pour le Maroc de renforcer sa position en tant que hub régional en matière d’infrastructures, de tourisme et d’attractivité économique. L’organisation de la Coupe du Monde représente également un moyen stratégique d’attirer des investissements à long terme dans les secteurs du sport, de l’hôtellerie, de l’événementiel, et de la logistique.
Une vision réaliste et ambitieuse
Dans le contexte mondial en mutation rapide, où les défis géopolitiques et économiques se multiplient, Karim Zidane a mis en avant la nécessité pour le Maroc de s’appuyer sur son dynamisme économique et sa stabilité politique. Ces atouts sont vus comme des facteurs clés pour consolider son rôle de leader régional, et accroître son influence dans le contexte africain et méditerranéen.
Le ministre a affirmé que le Maroc s’efforce de maintenir un équilibre entre réformes structurelles ambitieuses et adaptation aux évolutions du marché mondial. Cela implique de renforcer les secteurs stratégiques comme l’agriculture, les énergies renouvelables, les technologies de l’information, et le tourisme, tout en veillant à offrir un environnement propice à l’innovation.
En conclusion, Karim Zidane a présenté une vision claire et ambitieuse pour le Maroc, axée sur l’investissement, la modernisation des infrastructures, et l’attraction de la diaspora. Il a insisté sur le fait que le Royaume entend tirer parti de ses réformes structurelles pour se positionner comme un acteur incontournable du développement économique régional. L’objectif est de garantir que, dans un monde en constante évolution, le Maroc conserve son rôle de hub économique stable, capable d’attirer les investissements et de stimuler son développement à long terme.