La guerre entre Israël et le Hamas, qui dure depuis le 7 octobre 2023, a atteint un niveau de violence inédit, avec des centaines de morts, des milliers de blessés et des dizaines d’otages. Le président américain Joe Biden, qui s’est rendu en Israël pour exprimer son soutien indéfectible à son allié, a accusé le groupe palestinien et la Russie de vouloir “anéantir” des démocraties voisines, en référence à Israël et à l’Ukraine.
Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, a lancé une offensive massive contre Israël, en tirant des milliers de roquettes sur son territoire. Il a également revendiqué la responsabilité d’une attaque sans précédent contre un festival de musique à Tel-Aviv, qui a fait plus de 200 morts et 500 blessés. Le groupe islamiste a affirmé agir en représailles à la politique israélienne d’expansion des colonies dans les territoires palestiniens occupés, et à la répression des manifestations à Jérusalem-Est.
Israël a riposté avec une campagne aérienne et terrestre contre le Hamas, visant ses infrastructures militaires, ses dirigeants et ses caches d’armes. Il a également frappé des cibles civiles, comme des immeubles résidentiels, des écoles et des hôpitaux. L’une de ces frappes a touché l’hôpital Ahli Arab à Gaza, faisant plus de 100 morts, dont des médecins et des patients. Israël a nié être l’auteur de cette frappe, et a accusé le Djihad islamique, une autre organisation palestinienne, d’avoir tiré une roquette qui aurait dévié de sa trajectoire.
Joe Biden a repris à son compte la version israélienne, et a condamné le Hamas comme une organisation terroriste qui veut “complètement anéantir une démocratie”. Il a également annoncé qu’il allait demander au Congrès de financer une aide d’urgence à Israël, pour renforcer son système de défense antimissile “Dôme de fer”, et pour soutenir les victimes du terrorisme. Il a aussi promis d’envoyer de l’aide humanitaire à Gaza, avec l’accord d’Israël.
Le président américain a également évoqué la situation en Ukraine, où les tensions avec la Russie sont montées d’un cran ces derniers mois. La Russie a massé des troupes à la frontière ukrainienne, et a menacé de recourir à la force si l’Ukraine tentait de reprendre le contrôle des régions séparatistes du Donbass, soutenues par Moscou. Joe Biden a exprimé sa solidarité avec l’Ukraine, qu’il considère comme un partenaire clé pour la stabilité et la sécurité en Europe. Il a également dénoncé l’agression russe et les violations des droits de l’homme dans le Donbass.
Joe Biden a donc accusé le Hamas et la Russie de vouloir “anéantir” des démocraties voisines, en référence à Israël et à l’Ukraine. Il a affirmé que les États-Unis se tenaient aux côtés de leurs alliés, et qu’ils défendaient les valeurs communes de la liberté, de la justice et du respect du droit international. Il a appelé à un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas, et à une reprise du dialogue entre l’Ukraine et la Russie. Il a aussi souligné l’importance du rôle des Nations unies, de l’Union européenne et des pays arabes pour trouver une solution pacifique aux conflits.
Inquiétude de la communauté internationale
La population civile dans cette guerre est en grande souffrance et en danger de mort. Selon les sources, le nombre de victimes civiles varie, mais il est certain qu’il se compte en milliers, dont une majorité de femmes et d’enfants. Les habitants de la bande de Gaza sont particulièrement touchés par les bombardements israéliens, qui visent aussi des cibles non militaires, comme des écoles, des hôpitaux et des lieux de culte. Ils sont également privés d’eau potable, d’électricité, de nourriture et de médicaments, à cause du blocus imposé par Israël et l’Égypte. Ils n’ont pas la possibilité de fuir vers des zones plus sûres, car ils sont enfermés dans une enclave de 370 km², entourée d’une clôture de sécurité. Ils vivent dans la peur et le désespoir, sans perspective d’avenir.
Les habitants d’Israël sont aussi exposés aux attaques du Hamas, qui tire des milliers de roquettes sur leur territoire. Ils doivent se réfugier dans des abris anti-bombes à chaque alerte. Ils subissent également des attentats terroristes, comme celui qui a visé un festival de musique à Tel-Aviv, faisant plus de 200 morts et 500 blessés. Ils vivent dans l’angoisse et la colère, sans espoir de paix.
La communauté internationale s’inquiète de la situation humanitaire dramatique dans la région, et appelle à un cessez-le-feu immédiat entre les deux parties. Le président américain Joe Biden a annoncé qu’il allait envoyer de l’aide humanitaire à Gaza, avec l’accord d’Israël. Il a également exprimé son soutien indéfectible à Israël, qu’il considère comme un partenaire stratégique et un modèle de démocratie au Moyen-Orient. Il a aussi dénoncé le Hamas comme une organisation terroriste qui veut “anéantir” une démocratie. Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a annoncé que le point de passage de Rafah serait ouvert pour permettre l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza. Il a aussi proposé son rôle de médiateur entre Israël et le Hamas, pour tenter de trouver une solution pacifique au conflit. L’ONU, l’Union européenne et les pays arabes ont également exprimé leur préoccupation et leur volonté de contribuer à la résolution de la crise.