Un kibboutz est un type de village collectif fondé par des juifs sionistes socialistes en Palestine, puis en Israël. Le mot kibboutz vient de l’hébreu qui signifie “assemblée” ou “groupe”.

kibboutz – kibboutzim

Un kibboutz est un type de village collectif fondé par des juifs sionistes socialistes en Palestine, puis en Israël. Le mot kibboutz vient de l’hébreu qui signifie “assemblée” ou “groupe”. Le pluriel de kibboutz est kibboutzim. Les membres d’un kibboutz partagent la propriété des terres, des biens et des revenus, et vivent selon des principes égalitaires et démocratiques. Ils participent à des activités agricoles, industrielles, culturelles et éducatives. Les kibboutzim ont joué un rôle important dans le développement du pays et la défense de ses frontières. Aujourd’hui, il existe environ 250 kibboutzim en Israël, regroupant environ 1 % de la population juive. Certains kibboutzim ont adopté des réformes économiques et sociales pour s’adapter aux changements de la société israélienne.

Les avantages et inconvénients d’un kibboutz peuvent varier selon les points de vue et les expériences de chacun.

  • Les avantages d’un kibboutz sont:
    • La solidarité et l’entraide entre les membres, qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes objectifs.
    • L’égalité et la démocratie, qui garantissent à chacun le même salaire, les mêmes droits et la possibilité de participer aux décisions collectives.
    • L’autonomie et la diversité, qui permettent au kibboutz de développer ses propres activités économiques, culturelles et éducatives, en fonction de ses besoins et de ses intérêts.
    • L’éducation et la culture, qui offrent aux enfants et aux adultes des opportunités d’apprentissage, de créativité et d’épanouissement personnel.
  • Les inconvénients d’un kibboutz sont:
    • Le manque de vie privée et d’individualité, qui peut être ressenti par certains membres qui se sentent étouffés par le collectivisme et la conformité.
    • Le risque de conflits et de tensions, qui peut surgir entre les membres ou avec l’extérieur, en raison des divergences d’opinions, des intérêts personnels ou des changements sociaux.
    • La difficulté d’adaptation et d’innovation, qui peut affecter le kibboutz face aux défis économiques, technologiques ou environnementaux, en raison de sa rigidité ou de son isolement.
    • La baisse d’attractivité et de représentativité, qui peut menacer l’avenir du kibboutz dans une société israélienne en constante évolution, où il ne représente plus qu’une minorité marginale.

Les kibboutzim sont des villages collectifs fondés par des juifs sionistes socialistes en Palestine, puis en Israël. Il existe différents types de kibboutzim selon leur orientation idéologique, religieuse, économique et sociale.

  • Les kibboutzim du Mouvement des kibboutz religieux sont des kibboutzim qui suivent les principes du judaïsme orthodoxe et du sionisme religieux. Ils respectent les lois de la cacherout, du shabbat et des fêtes juives. Ils sont généralement situés dans les territoires occupés ou près des frontières. Il existe environ 20 kibboutzim religieux en Israël.
  • Les kibboutzim du Mouvement des kibboutz réformés sont des kibboutzim qui se réclament du judaïsme réformé ou libéral. Ils sont plus ouverts à la diversité religieuse et culturelle, et favorisent le dialogue avec les autres communautés. Ils sont souvent impliqués dans des projets sociaux et environnementaux. Il existe quelques kibboutzim réformés en Israël, comme Yahel ou Lotan.
  • Les kibboutzim du Mouvement des kibboutz artzi sont des kibboutzim proches du Meretz et de l’Hachomer Hatzaïr, deux partis de gauche sioniste. Ils sont attachés aux valeurs de la démocratie, de la justice sociale et de la paix. Ils sont souvent engagés dans des activités culturelles, éducatives et artistiques. Ils regroupent environ 32 % des kibboutzim en Israël.
  • Les kibboutzim du Mouvement des kibboutz unifiés sont des kibboutzim proches du Parti travailliste, le principal parti de centre-gauche en Israël. Ils sont plus pragmatiques et modérés que les kibboutz artzi, et ont adopté des réformes économiques et sociales pour s’adapter aux changements de la société israélienne. Ils représentent la majorité des kibboutzim en Israël.

Financement de kibboutzim

Les kibboutzim sont des villages collectifs fondés par des juifs sionistes socialistes en Israël. Ils sont financés par différents moyens, selon leur modèle économique et social. Voici quelques exemples de sources de financement des kibboutzim:

  • Les revenus générés par les activités du kibboutz, qu’elles soient agricoles, industrielles, touristiques ou autres. Ces revenus sont versés dans un fonds commun, qui sert à couvrir les dépenses du kibboutz, à faire des investissements et à assurer un salaire à tous les membres.
  • Les subventions de l’État israélien, qui soutient les kibboutzim pour leur rôle dans le développement du pays, la défense de ses frontières et la préservation de son identité. Ces subventions peuvent être accordées pour des projets spécifiques, comme la construction de logements, l’installation de systèmes d’irrigation ou la protection de l’environnement.
  • Les dons de particuliers ou d’organisations, qui apprécient les valeurs et les réalisations des kibboutzim. Ces dons peuvent être faits en argent, en biens ou en services. Ils peuvent provenir de juifs de la diaspora, de sympathisants du mouvement kibboutzique ou de visiteurs du kibboutz.
  • Les emprunts bancaires ou auprès d’autres institutions financières, qui permettent aux kibboutzim de faire face à des besoins urgents ou à des opportunités d’expansion. Ces emprunts sont généralement remboursés avec les intérêts grâce aux revenus du kibboutz.