
Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) vient de publier sa note d’information sur l’évolution des prix à la consommation pour le mois de mai 2025. Selon ces données, l’indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une hausse annuelle modérée de 0,4 % en mai, reflétant une inflation contenue dans le royaume.
Alimentation et produits non alimentaires en légère hausse
Cette augmentation s’explique principalement par une hausse de 0,5 % des prix des produits alimentaires et de 0,3 % pour les produits non alimentaires. Dans le détail, les prix des produits non alimentaires présentent des variations contrastées :
- Une baisse notable de 4,3 % dans le secteur du transport,
- Une hausse importante de 3,9 % pour les restaurants et hôtels.
L’indicateur d’inflation sous-jacente — qui exclut les produits à prix volatils et les tarifs publics — a quant à lui stagné par rapport à avril 2025, mais progresse de 1,1 % sur un an, indiquant une inflation plus stable pour les produits de base.
Baisse mensuelle de l’IPC de 0,4 % en mai
En comparaison avec avril, l’indice des prix à la consommation a reculé de 0,4 % en mai 2025, porté par une baisse des prix de :
- 0,8 % pour les produits alimentaires, notamment sur les légumes (-2,1 %), poissons et fruits de mer (-1,7 %), viandes (-1,5 %) et produits laitiers (-1,0 %). Seul le café, thé et cacao a vu ses prix augmenter de 0,8 %.
- 0,1 % pour les produits non alimentaires, principalement grâce à une baisse des carburants de 2,7 %.
Variations régionales marquées
Sur le plan géographique, certaines villes ont connu des baisses significatives de l’IPC :
- Béni-Mellal (-1,5 %)
- Safi (-1,2 %)
- Tanger (-1,1 %)
- Kénitra et Errachidia (-0,7 %)
- Fès (-0,5 %)
D’autres régions, comme Casablanca, Rabat et Dakhla, ont également enregistré des diminutions, mais plus modérées.
En résumé
Le Maroc connaît en ce printemps 2025 une inflation modérée, avec une hausse annuelle faible et une baisse mensuelle des prix à la consommation en mai. Cette tendance reflète un équilibre précaire entre la hausse des coûts alimentaires et la baisse des prix dans d’autres secteurs clés, comme le transport et les carburants.
La vigilance reste de mise pour surveiller l’évolution de ces indicateurs, essentiels au pouvoir d’achat des ménages marocains.