Israël est un pays qui fait face à de nombreux défis et menaces, notamment le terrorisme du Hamas, qui a lancé une attaque sans précédent contre le territoire israélien le 7 octobre 2023. Cette attaque a fait plus de 1000 morts et 2 600 blessés parmi les civils et les militaires israéliens, ainsi que 8 Français. Le Hamas a également pris en otage environ 150 Israéliens et menacé de les exécuter.
Face à cette situation dramatique, la France a exprimé sa solidarité avec Israël et son soutien à son droit à se défendre. Le président Emmanuel Macron a dénoncé l’insupportable chantage du Hamas et fustigé les pays qui se sont félicités des horreurs perpétrées par le groupe islamiste, notamment l’Iran. Il a également appelé à la formation d’un gouvernement d’union nationale d’urgence en Israël, sans conditions préalables.
Le 10 octobre 2023, à l’initiative de la députée Yaël Braun-Pivet, l’Assemblée nationale a rendu hommage aux victimes des attaques du Hamas en observant une minute de silence à l’ouverture d’une séance de questions au gouvernement. Les députés ont exprimé leur émotion et leur compassion pour les familles endeuillées et ont réaffirmé leur attachement à la paix et à la sécurité au Proche-Orient.
Toutefois, cet hommage n’a pas fait l’unanimité au sein de l’hémicycle. Certains députés, notamment du groupe La France insoumise, ont critiqué la position du gouvernement français, qu’ils ont jugée trop favorable à Israël et trop silencieuse sur le sort des Palestiniens. Ils ont rappelé que les frappes israéliennes ont également fait des victimes civiles dans la bande de Gaza, où un siège complet a été imposé par Israël. Ils ont plaidé pour une reprise du dialogue entre les parties et pour une solution à deux États, Israël et Palestine, vivant côte à côte dans des frontières sûres et reconnues.
L’hommage de l’Assemblée nationale en France montre que ce pays suscite des réactions contrastées en France, entre soutien indéfectible et appel au respect du droit international. Il témoigne également de la complexité et de l’urgence de la situation au Proche-Orient, où la violence semble avoir pris le pas sur la diplomatie.