Dans le cadre des préparatifs pour le Hajj 1446 H, le ministère des Habous et des Affaires islamiques du Maroc a annoncé que les frais pour les pèlerins encadrés par l’État seront fixés à 63.770 dirhams. Cette décision a été prise lors de la deuxième réunion de la Commission Royale du Hajj, et elle vise à organiser le pèlerinage dans les meilleures conditions possibles tout en assurant une gestion efficace des coûts.
Une réduction par rapport à l’année précédente
Le montant des frais, fixé à 63.770 dirhams, représente une légère réduction par rapport à la somme forfaitaire de 65.000 dirhams annoncée précédemment. Cette réévaluation des frais permettra de rembourser 1.230 dirhams aux citoyens qui avaient déjà payé cette somme. Le remboursement commencera dès le lundi 24 février 2025, offrant ainsi un soulagement financier aux pèlerins inscrits.
Objectifs de la décision
Cette mesure s’inscrit dans un effort plus large visant à rendre le pèlerinage plus accessible pour les citoyens marocains tout en garantissant des conditions de voyage sûres et confortables. Le Hajj, l’un des cinq piliers de l’Islam, est une obligation pour tous les musulmans qui en ont les moyens financiers et physiques. Les frais incluent divers aspects du voyage, comme les billets d’avion, l’hébergement à La Mecque et à Médine, ainsi que les services de transport et d’encadrement.
Le Hajj 1446 H : Un pèlerinage marqué par des ajustements
Le Hajj 1446 H sera une occasion importante pour les musulmans marocains de se rendre à La Mecque et d’accomplir l’un des rites les plus sacrés de l’Islam. Les autorités marocaines, en collaboration avec les autorités saoudiennes, s’efforcent d’assurer un pèlerinage fluide et bien encadré. La fixation de ces frais à un montant raisonnable vise également à garantir une gestion transparente et équitable du pèlerinage, tout en tenant compte des réalités économiques actuelles.
En résumé, les pèlerins marocains qui choisiront de se rendre à La Mecque pour le Hajj 1446 H pourront bénéficier de frais ajustés, avec un remboursement pour ceux qui avaient payé plus. Cette décision marque un effort continu pour faciliter l’accomplissement de ce rite sacré tout en maintenant une structure de coûts raisonnable et contrôlée.
