La capitale belge a été le théâtre d’une fusillade meurtrière lundi soir, vers 19 heures. Un homme armé d’un fusil automatique a ouvert le feu sur des passants dans le centre-ville, tuant deux Suédoises et blessant plusieurs autres personnes. Le suspect, qui aurait crié “Allahu akbar” avant de tirer, a pris la fuite à scooter et est activement recherché par les forces de l’ordre.
L’attaque a été revendiquée par l’État islamique, qui a diffusé un message sur Facebook dans lequel l’assaillant se présente comme un “membre de l’État islamique” et affirme avoir agi pour “venger les musulmans”. La piste terroriste est privilégiée par les enquêteurs, qui ont saisi la section antiterroriste du parquet fédéral.
Le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a dénoncé une “attaque atroce” ayant ciblé des Suédois. “Nos pensées vont aux familles et aux amis qui ont perdu des êtres chers. En tant que partenaires européens, nous sommes solidaires de la Suède face à ce lâche attentat”, a-t-il déclaré sur Twitter. Il a également exprimé sa gratitude aux services de secours et aux forces de sécurité pour leur intervention rapide et professionnelle.
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé le renforcement des contrôles à la frontière avec la Belgique, par mesure de précaution. Il a également fait part de sa “profonde émotion” et de sa “solidarité avec nos amis belges”.
La fusillade a suscité une vive émotion en Belgique et en Europe, où les autorités appellent à la vigilance face à la menace terroriste. La ville de Bruxelles avait déjà été frappée par des attentats en mars 2016, qui avaient fait 32 morts et plus de 300 blessés.
