La guerre entre Israël et le Hamas, qui dure depuis trois semaines, a connu une nouvelle escalade dans la nuit de vendredi à samedi. L’armée israélienne a annoncé avoir frappé 150 cibles souterraines dans le nord de la bande de Gaza, où le mouvement islamiste palestinien dispose d’un vaste réseau de tunnels. Ces frappes ont été menées en réponse aux tirs de roquettes du Hamas sur le territoire israélien, qui ont fait plus de 1 400 morts côté israélien depuis le début du conflit.
La bande de Gaza, sous blocus israélien depuis 2007, est coupée du monde depuis vendredi, après l’arrêt des télécommunications et d’internet. Les habitants de l’enclave palestinienne, qui compte plus de deux millions de personnes, vivent dans la peur et la précarité, sans accès aux soins ni à l’aide humanitaire. Selon le Hamas, plus de 7 000 Palestiniens ont été tués par les bombardements israéliens, dont la majorité sont des civils. Parmi les victimes, on compte 35 Français, dont neuf sont portés disparus.
Face à cette situation dramatique, la communauté internationale peine à trouver une solution pour mettre fin aux hostilités. L’Assemblée générale de l’ONU a adopté vendredi une résolution non contraignante, qui demande une trêve humanitaire immédiate et durable. Ce texte a été salué par le Hamas, mais rejeté par Israël, qui le considère comme une infamie. Le Conseil de sécurité, quant à lui, n’a pas réussi à se mettre d’accord sur une action commune, en raison des divisions entre les pays occidentaux.
La guerre entre Israël et le Hamas est l’une des plus meurtrières et des plus longues de l’histoire du conflit israélo-palestinien. Elle oppose deux parties qui se disputent le contrôle de la terre sainte, et qui revendiquent chacune leur droit à l’existence et à la sécurité. Elle illustre aussi l’échec des efforts de paix menés depuis des décennies par les acteurs régionaux et internationaux. Elle soulève enfin des questions éthiques et morales sur le respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme dans les situations de guerre.
Impact de la guerre sur les civils palestiniens
L’impact de la guerre sur les civils palestiniens est très grave et dramatique.
- Les civils palestiniens sont exposés à des bombardements incessants de la part de l’armée israélienne, qui visent aussi bien des cibles militaires que des infrastructures civiles, comme des écoles, des hôpitaux, des mosquées ou des médias. Ces frappes ont causé la mort de plus de 7 000 Palestiniens, dont la majorité sont des civils, et ont blessé ou mutilé des milliers d’autres.
- Les civils palestiniens sont privés de leurs droits fondamentaux, comme le droit à la vie, à la santé, à l’éducation, à la liberté de mouvement ou à l’autodétermination. Ils subissent une occupation illégale de la part d’Israël, qui confisque leurs terres, construit des colonies juives, impose des restrictions de circulation et des checkpoints, et viole le droit international humanitaire et les droits de l’homme.
- Les civils palestiniens sont confrontés à une situation humanitaire désastreuse, aggravée par le blocus israélien qui empêche l’entrée de toute aide ou fourniture dans la bande de Gaza. Ils manquent de nourriture, d’eau potable, d’électricité, de médicaments, de carburant et d’autres biens essentiels. Ils vivent dans la peur et la précarité, sans accès aux soins ni à l’aide humanitaire.
Ces conséquences sont inacceptables et intolérables. Elles appellent à une action urgente et efficace de la part de la communauté internationale pour mettre fin aux hostilités, protéger les civils et trouver une solution pacifique et durable au conflit israélo-palestinien.
Comment aider les victimes de la guerre en Palestine
Il y a plusieurs façons d’aider les victimes de la guerre en Palestine, selon votre situation et vos moyens. Voici quelques suggestions :
- Vous pouvez faire un don à des organisations humanitaires qui œuvrent sur le terrain pour fournir une aide vitale aux civils palestiniens, comme l’UNRWA, le PAM, le CICR, Médecins sans frontières ou Oxfam. Ces organisations ont besoin de fonds pour distribuer de la nourriture, de l’eau, des médicaments, des abris et d’autres biens essentiels aux personnes déplacées, blessées ou traumatisées par le conflit.
- Vous pouvez vous informer et vous sensibiliser sur la situation en Palestine, en suivant les actualités, en lisant des livres, en regardant des documentaires ou en écoutant des témoignages. Vous pouvez aussi partager ces informations avec votre entourage, vos réseaux sociaux ou vos élus, pour faire connaître la réalité du terrain et les revendications des Palestiniens pour leurs droits et leur dignité.
- Vous pouvez participer à des actions de solidarité avec le peuple palestinien, comme des manifestations, des pétitions, des boycotts ou des campagnes de soutien. Vous pouvez aussi exprimer votre solidarité en portant les couleurs du drapeau palestinien, en écrivant des messages de paix ou en envoyant des lettres aux prisonniers politiques.
- Vous pouvez vous engager dans des associations ou des mouvements qui militent pour la justice et la paix en Palestine, comme le BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), l’AFPS (Association France Palestine Solidarité), l’UJFP (Union juive française pour la paix) ou le CCFD-Terre Solidaire. Ces organisations proposent des actions concrètes et non-violentes pour faire pression sur les responsables politiques et économiques impliqués dans le conflit.
- Vous pouvez aussi envisager de vous rendre en Palestine, si les conditions de sécurité le permettent, pour apporter votre aide sur place, témoigner de la situation ou découvrir la culture et l’histoire du pays. Il existe des programmes de volontariat, de coopération ou d’échange qui vous permettent de vivre une expérience humaine et solidaire avec les Palestiniens.