Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), a annoncé son intention de tourner la page de la Nupes, l’alliance de la gauche dominée par La France insoumise (LFI) et son leader Jean-Luc Mélenchon. Il reproche à ce dernier son attitude hégémonique, ses propos polémiques sur le Hamas et ses insultes envers la direction du PCF. Il appelle à “un nouveau type d’union” de la gauche, qui soit “utile, respectueux de nos différences et de toutes les forces vives de notre société”. Il souhaite rencontrer dans les prochains jours toutes les forces de gauche et écologistes, y compris les militants insoumis, mais sans leurs dirigeants.
Fabien Roussel espère ainsi relancer la dynamique de la gauche, qu’il juge aujourd’hui insuffisante face aux défis du capitalisme, de la crise sociale, écologique et démocratique. Il se dit inspiré par l’intersyndicale qui a porté le mouvement contre la réforme des retraites. Il veut construire un projet commun, basé sur le dialogue et le respect, qui puisse rassembler les citoyens, les associatifs, les syndicalistes, les socialistes, les écologistes, les radicaux et les républicains de gauche. Il se réfère à l’histoire du PCF, qui a participé au Front populaire et à la Résistance.
Fabien Roussel n’exclut pas d’être candidat à l’élection présidentielle de 2024, si son parti le lui demande. Il estime que la gauche a besoin d’une voix forte et crédible, qui puisse porter un message d’espoir et de changement. Il se dit prêt à dialoguer avec tous les candidats potentiels de la gauche, à condition qu’ils acceptent de travailler ensemble pour construire une alternative au macronisme et au lepénisme. Il affirme que le PCF a des propositions concrètes pour répondre aux attentes des Français, notamment sur les questions sociales, fiscales, industrielles et environnementales.
Fabien Roussel veut “construire un rassemblement de la gauche” sans les dirigeants de LFI. Il pense que c’est la seule façon de redonner confiance aux électeurs de gauche, qui se sentent déçus ou trahis par les partis traditionnels. Il croit que la gauche peut encore gagner, si elle sait se renouveler et s’unir autour d’un projet fédérateur et ambitieux. Il invite tous ceux qui partagent cette vision à le rejoindre dans cette démarche.
