Eric Dupont Moretti est le ministre de la Justice français. Il a exprimé sa colère contre la désobéissance civile lors d’une audition devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les violences commises lors des manifestations du printemps dernier. Il a dénoncé l’attitude de certains militants écologistes qui revendiquent le droit de ne pas obéir à la loi au nom d’une cause légitime, et qui ont commis des dégradations et des incendies. Il a affirmé que la liberté c’est l’obéissance à la loi commune, et que les auteurs de violences devaient être sanctionnés à la hauteur de la gravité des faits.
La désobéissance civile évoque par Éric Dupond-Moretti est une critique de ceux qui revendiquent le droit de ne pas respecter la loi au nom d’une cause légitime, comme l’écologie. Le ministre de la Justice a exprimé son « ras-le-bol » face à ce qu’il considère comme une menace pour la démocratie et la liberté. Il a cité des exemples de violences commises lors des manifestations, comme l’incendie du tribunal d’Aurillac ou le saccage d’œuvres d’art à Sainte-Soline. Il a aussi dénoncé les « incendiaires dans le monde politique » qui encouragent la désobéissance civile.
Certains députés ont contesté cette vision, en rappelant que la désobéissance civile est une forme de résistance non violente face à une injustice, et qu’elle a été pratiquée par des figures historiques comme Gandhi ou Rosa Parks. Ils ont aussi souligné que la désobéissance civile n’est pas assimilable aux violences commises par des groupes radicaux.
