Marseille, deuxième ville de France, va devoir se passer de son métro en soirée pendant deux ans. Une décision qui suscite la colère et l’inquiétude des usagers, des salariés et des commerçants, qui craignent pour leur sécurité, leur mobilité et leur activité économique.
La raison de cette fermeture anticipée est la mise en place de nouvelles rames automatisées, qui nécessitent des essais nocturnes sur les deux lignes du réseau. Ces tests doivent vérifier si la tension électrique du réseau peut supporter le nombre de trains des nouvelles rames, qui passeront de 4 à 6 voitures. Ce projet, baptisé Neomma (pour Nouveau métro de Marseille), vise à augmenter la capacité et la fréquence du métro, ainsi qu’à réduire les coûts de maintenance et d’exploitation.
Mais pour les Marseillais, c’est une pilule amère à avaler. Dès le 23 octobre, sauf matchs de foot et événements spéciaux, le dernier départ du métro se fera à 21h30 du lundi au jeudi, au li…