Alexander De Croo est né le 3 novembre 1975 à Vilvorde, dans la région flamande de la Belgique. Il est le fils de Herman De Croo, un homme politique libéral qui a occupé plusieurs postes ministériels et présidé la Chambre des représentants.

Alexander De Croo

Alexander De Croo est né le 3 novembre 1975 à Vilvorde, dans la région flamande de la Belgique. Il est le fils de Herman De Croo, un homme politique libéral qui a occupé plusieurs postes ministériels et présidé la Chambre des représentants. Alexander De Croo a étudié l’ingénierie commerciale à la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et a obtenu un MBA à la Northwestern University aux États-Unis. Il a travaillé comme consultant pour le Boston Consulting Group avant de créer sa propre entreprise de recrutement en ligne en 1999.

Il a commencé sa carrière politique en 2009, en se présentant aux élections européennes sur la liste de l’Open VLD, le parti libéral flamand. Il n’a pas été élu, mais il a été choisi quelques mois plus tard comme président de son parti, succédant à Guy Verhofstadt. En 2010, il a provoqué la chute du gouvernement fédéral dirigé par Yves Leterme, en retirant son soutien à l’accord sur la scission de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde, un dossier sensible qui opposait les Flamands et les Francophones. Cette décision a entraîné une longue crise politique, qui a duré 541 jours et qui s’est soldée par la formation du gouvernement Di Rupo en 2011.

Alexander De Croo est devenu vice-Premier ministre et ministre des Pensions dans le gouvernement Di Rupo, puis il a conservé le poste de vice-Premier ministre dans les gouvernements Michel I et II et Wilmès I et II, tout en changeant de portefeuille ministériel. Il a été successivement ministre de l’Agenda numérique, des Télécommunications et de la Poste, puis ministre des Finances et de la Coopération au développement. Il a notamment mis en œuvre des réformes visant à stimuler la croissance économique, à renforcer les droits humains et à promouvoir la transition écologique dans les pays partenaires.

Le 1er octobre 2020, il a prêté serment comme premier ministre de la Belgique, à la tête d’une coalition de sept partis libéraux, socialistes, écologistes et chrétiens-démocrates, surnommée la “Vivaldi”. Il est le premier chef de gouvernement flamand depuis 2014 et le plus jeune depuis 1841. Parmi ses priorités figurent la gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, le redressement économique et social du pays, la relance du dialogue communautaire et le renforcement du rôle de la Belgique sur la scène internationale.