đŸŽ¶ AĂŻn Leuh cĂ©lĂšbre l’hĂ©ritage amazigh : coup d’envoi de la 24ᔉ Ă©dition du Festival National d’Ahidous

AĂŻn Leuh – 19 juillet 2025 – C’est dans une atmosphĂšre vibrante de rythmes, de chants et de traditions que la 24ᔉ Ă©dition du Festival National d’Ahidous s’est ouverte vendredi soir dans la commune d’AĂŻn Leuh, au cƓur du Moyen Atlas. Un rendez-vous culturel majeur qui met Ă  l’honneur l’un des joyaux du patrimoine immatĂ©riel marocain : l’art d’Ahidous.

đŸ›ïž Un festival sous le Haut Patronage Royal

PlacĂ©e sous le Haut Patronage de Sa MajestĂ© le Roi Mohammed VI, cette Ă©dition est organisĂ©e par le ministĂšre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (dĂ©partement de la Culture), en partenariat avec l’Association Thaymat des Arts de l’Atlas, la province d’Ifrane, le conseil provincial et la commune d’AĂŻn Leuh.

Dans une allocution lue en son nom par M. Fouad Mehdawi, directeur rĂ©gional du ministĂšre Ă  FĂšs-MeknĂšs, le ministre Mohammed Mehdi Bensaid a mis l’accent sur l’intĂ©rĂȘt royal constant pour la prĂ©servation du patrimoine amazigh et l’importance de l’Ahidous comme expression artistique, culturelle et civilisationnelle.

« L’organisation de ce festival au cƓur de son territoire originel illustre un attachement profond Ă  l’hĂ©ritage ancestral et un message humaniste valorisant l’homme et son ancrage territorial », a soulignĂ© le ministre.

đŸŽ€ Une scĂšne vivante pour la tradition amazighe

Durant la soirĂ©e d’ouverture, le public a vibrĂ© au son des tambours et des chants synchronisĂ©s de troupes venues de plusieurs provinces amazighophones : Ifrane, Sefrou, KhĂ©nifra, Boulemane, Figuig, KhĂ©misset, MeknĂšs, Taza, entre autres.

Au total, 42 troupes artistiques sont attendues, chacune porteuse d’un style particulier, tĂ©moin de la diversitĂ© rĂ©gionale et de la richesse des expressions de l’Ahidous.

Des hommages Ă©mouvants ont Ă©tĂ© rendus Ă  plusieurs figures emblĂ©matiques de cet art : Mohammed Amhaouch, Mohammed Ajidid, Mahmoud Ramdani et Haddou Bassou, saluĂ©s pour leur crĂ©ativitĂ©, leur longĂ©vitĂ© artistique et leur engagement dans la transmission de l’Ahidous aux jeunes gĂ©nĂ©rations.

📈 Un levier de dĂ©veloppement territorial

Le prĂ©sident de l’Association Thaymat, Hammou Ouhali, a rappelĂ© l’importance historique de ce festival, initiĂ© il y a prĂšs de 25 ans. Selon lui, prĂšs de 100 000 visiteurs sont attendus cette annĂ©e Ă  AĂŻn Leuh, confirmant la place centrale de l’Ahidous dans la mĂ©moire collective des Marocains.

« Ce festival est non seulement un acte de reconnaissance culturelle, mais aussi un véritable moteur de développement local, qui booste le tourisme, le commerce et les échanges sociaux dans cette région montagneuse », a-t-il souligné.

đŸ›Ąïž Sauvegarde d’un patrimoine immatĂ©riel

Reconnu comme l’un des piliers du patrimoine musical amazigh, l’Ahidous symbolise l’unitĂ©, la transmission orale, la poĂ©sie collective et le lien indĂ©fectible entre musique et communautĂ©.

Le ministĂšre de la Culture multiplie les initiatives de soutien aux artistes, poĂštes, chefs de troupes, tout en promouvant l’enseignement de cet art dans les Ă©coles communautaires et les centres culturels ruraux.

À travers ce festival, l’État ambitionne non seulement de sauvegarder cet hĂ©ritage, mais aussi de le faire rayonner Ă  l’échelle nationale et internationale.

🎊 Une fĂȘte populaire jusqu’au 20 juillet

La 24ᔉ Ă©dition du Festival National d’Ahidous se poursuit jusqu’au 20 juillet, avec au programme :

  • des soirĂ©es artistiques dans la grande place d’AĂŻn Leuh ;
  • des ateliers de transmission et de pratique du chant et de la percussion amazighes ;
  • des espaces de vente artisanale et culinaire, animĂ©s par des coopĂ©ratives locales ;
  • ainsi que des tables rondes sur le rĂŽle de l’art dans le dĂ©veloppement rural.

đŸŽŒ En rĂ©sumĂ©

Le Festival National d’Ahidous est bien plus qu’un Ă©vĂ©nement musical : c’est un acte culturel, identitaire et social qui rĂ©affirme la richesse du Maroc rural et amazigh, tout en tissant un lien vivant entre passĂ© et avenir.

Un hommage vibrant à une tradition qui continue de battre au rythme du cƓur marocain.

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