🧬 Santé mondiale : L’OMS recommande un antirétroviral injectable semestriel pour prévenir le VIH

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a franchi une nouvelle étape dans la lutte contre le VIH en recommandant l’utilisation du lénacapavir injectable comme option supplémentaire de prophylaxie pré-exposition (PrEP). Ce traitement à longue durée d’action, administré deux fois par an seulement, pourrait transformer la prévention du VIH, notamment dans les régions les plus touchées comme l’Afrique subsaharienne.


💉 Lénacapavir : une avancée majeure dans la prévention du VIH

Le lénacapavir est un antirétroviral innovant, conçu pour prévenir l’infection au VIH chez les personnes exposées à un risque élevé. Contrairement aux traitements préventifs existants – comme les pilules quotidiennes ou les injections bimestrielles –, le lénacapavir ne nécessite que deux injections par an, ce qui le rend particulièrement attractif pour les publics confrontés à :

  • Des difficultés d’observance quotidienne
  • La stigmatisation sociale
  • Un accès limité aux soins de santé

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, a salué cette innovation comme étant « ce qui se fait de mieux aujourd’hui, en l’absence de vaccin contre le VIH ».


🌍 Un enjeu mondial… et régional

Les nouvelles directives ont été publiées lors de la 13e Conférence de la Société internationale du sida (IAS 2025) à Kigali (Rwanda), dans un contexte où les efforts mondiaux de prévention connaissent un ralentissement alarmant :

  • 1,3 million de nouvelles infections à VIH en 2024
  • Une hausse des contaminations parmi les populations vulnérables : travailleurs du sexe, personnes LGBTQ+, usagers de drogues, personnes incarcérées, et enfants

L’Afrique subsaharienne, où vit près de 65 % des personnes séropositives dans le monde, est particulièrement concernée. Au Maroc, pays fortement engagé dans la lutte contre le VIH, cette annonce pourrait offrir de nouvelles perspectives aux programmes nationaux de santé.


📈 Des chiffres alarmants, mais des progrès

En 2024 :

  • 40,8 millions de personnes vivent avec le VIH
  • 630.000 décès liés au VIH enregistrés
  • 31,6 millions de personnes bénéficient d’un traitement antirétroviral, contre 30,3 millions en 2023

Bien que l’accès aux traitements progresse, l’OMS rappelle qu’une riposte audacieuse et équitable est indispensable pour endiguer l’épidémie mondiale.


🛠️ Une palette d’outils pour renforcer la prévention

Le lénacapavir vient compléter d’autres outils déjà soutenus par l’OMS :

  • 💊 Comprimés oraux quotidiens (comme le Truvada)
  • 💉 Cabotégravir injectable (injection tous les deux mois)
  • 🔄 Anneau vaginal de dapivirine (pour les femmes)

Cette diversité d’options permet une prévention personnalisée, adaptée aux différents besoins des populations à risque.


💬 Ce qu’en dit l’OMS

« Nous avons les outils et les connaissances nécessaires pour mettre fin au sida. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est une mise en œuvre audacieuse, fondée sur l’équité et portée par les communautés »,
a déclaré la Dre Meg Doherty, directrice des Programmes mondiaux de lutte contre le VIH à l’OMS.


🧩 Et au Maroc ?

Le Maroc, qui a déjà mis en place une stratégie nationale de lutte contre le VIH, pourrait bénéficier de ce nouveau traitement pour renforcer la prévention, notamment chez les jeunes, les populations rurales ou les communautés marginalisées.

L’adoption du lénacapavir pourrait également s’inscrire dans les efforts de santé communautaire et les campagnes de dépistage et de sensibilisation menées en collaboration avec les ONG locales.


📌 En résumé

🚨 NouveautéLénacapavir, un antirétroviral injectable semestriel
📅 Recommandé parOMS, juillet 2025
🎯 ObjectifPrévenir le VIH chez les personnes à risque
🌍 Contexte1,3 million de nouvelles infections en 2024
📌 Impact espéréSimplifier la prévention, réduire la stigmatisation, améliorer l’accès

🕊️ Un pas de plus vers la fin de l’épidémie

Alors que la lutte contre le VIH/sida fait face à de nouveaux défis, le lénacapavir pourrait représenter une révolution sanitaire, en rendant la prévention plus efficace, accessible et inclusive. Pour les pays comme le Maroc, cette innovation ouvre la voie à de nouvelles stratégies ciblées, indispensables pour espérer mettre fin à l’épidémie à l’horizon 2030.

🖋️ Par Brahim Tamimi
Blog d’actualités marocaines – juillet 2025

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