Le pape François a lancé, mercredi 11 octobre, un appel pour que cesse la guerre éclatée le 7 octobre entre le Hamas et Israël, et s’est dit « très préoccupé » par le « siège total » de Gaza.
Il a demandé que les otages israéliens « soient libérés immédiatement » et a exprimé sa proximité aux familles des victimes.
Il a également prié pour tous ceux qui vivent des heures de terreur et d’angoisse et a affirmé que « le terrorisme et la guerre n’apportent aucune solution mais seulement la mort et la souffrance d’innocents ».
Il a invité les fidèles à prier pour la paix en Israël et en Palestine.
La situation entre Israël et le Hamas suscite de nombreuses réactions dans le monde. Voici un résumé des principales prises de position :
- Les pays occidentaux, notamment les États-Unis, l’Union européenne, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, ont condamné avec fermeté les attaques du Hamas contre Israël et ont affirmé leur soutien au droit d’Israël à se défendre.
- Les pays arabes sunnites, comme l’Arabie saoudite, l’Égypte, le Koweït, le Qatar et Oman, ont dénoncé la politique d’Israël et son occupation des territoires palestiniens, sans exprimer un soutien clair au Hamas. Seuls les Émirats arabes unis et le Maroc, qui ont normalisé leurs relations avec Israël en 2020, se sont contentés d’appeler à la désescalade.
- Les pays alliés à l’Iran, comme la Syrie, le Yémen et le Liban, ont salué l’attaque du Hamas et ont exprimé leur solidarité avec la résistance palestinienne.
- Les pays qui appellent à la désescalade sans prendre parti sont la Chine, la Russie, la Turquie, le Brésil et l’Inde. Ils ont exprimé leur préoccupation face à l’escalade de la violence et ont appelé au respect du droit international et à la reprise du dialogue.