
Dans une opération sécuritaire d’envergure, le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ) a annoncé, ce vendredi, l’interpellation à Rabat d’une jeune femme de 21 ans, affiliée à l’organisation terroriste “Daech”, pour son implication présumée dans la planification d’un acte terroriste majeur visant à porter gravement atteinte à l’ordre public.
L’opération a été menée sur la base de renseignements précis fournis par la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), et dans le cadre d’une étroite coopération avec les services de renseignements français, saluée pour son efficacité dans la prévention des menaces terroristes.
🎓 Une radicalisation silencieuse dans le milieu étudiant
Selon les premiers éléments de l’enquête, la suspecte, étudiante dans un institut supérieur technique, avait entamé un processus avancé de radicalisation. Elle avait acquis des compétences dans la fabrication d’explosifs et de poisons, en plus de s’être procuré du matériel inflammable. Son premier objectif identifié était un lieu de culte à Rabat, ciblé pour un attentat.
La perquisition menée à son domicile a permis la saisie de substances chimiques inflammables, ainsi que de manuscrits et livres faisant l’apologie de l’extrémisme, du radicalisme religieux et de la violence.
🛡 Une opération préventive qui confirme la vigilance sécuritaire marocaine
La suspecte a été placée en garde à vue pour les besoins de l’enquête, sous la supervision du Parquet compétent en matière de terrorisme. L’objectif est de remonter les canaux d’enrôlement, d’identifier les complices éventuels et de comprendre l’ampleur de ses liens avec des cellules terroristes opérant à l’échelle régionale ou internationale.
Cette opération confirme une fois de plus l’approche proactive des services de sécurité marocains, qui jouent un rôle déterminant dans la prévention de la radicalisation violente et dans la neutralisation des menaces avant leur concrétisation.
🤝 Coopération internationale renforcée
Cette affaire met également en lumière l’efficacité de la coopération sécuritaire entre le Maroc et la France, notamment dans le domaine du renseignement antiterroriste. Une coordination transnationale essentielle, dans un contexte international où les groupes extrémistes cherchent à exploiter les vulnérabilités individuelles pour étendre leurs réseaux.
⚠Un appel à la vigilance et à la prévention
L’interpellation d’une jeune femme radicalisée dans un cadre éducatif souligne l’importance de la prévention dans les établissements d’enseignement, ainsi que le rôle des familles, enseignants et institutions sociales dans la détection précoce des signes de radicalisation.
Ce fait divers inquiétant nous rappelle que, malgré les succès sécuritaires, la menace terroriste reste latente, et que la vigilance collective demeure un rempart essentiel contre toute tentative de déstabilisation.
À suivre : l’évolution de l’enquête permettra sans doute d’apporter plus de détails sur le réseau auquel appartenait la mise en cause, et sur les mécanismes d’endoctrinement opérés par les groupes extrémistes au sein de certaines franges vulnérables de la société.