La 27e édition de Jazz à Rabat s’est conclue avec succès, consolidant ainsi sa position en tant qu’événement majeur du dialogue interculturel à travers la musique. Du 25 au 27 septembre, le festival a une fois de plus séduit le public marocain et international avec une programmation riche et variée. L’événement, soutenu par l’Union européenne au Maroc, a prouvé que le jazz est bien plus qu’un genre musical, c’est un véritable pont culturel entre les peuples.
🎶 Une nouvelle ère pour Jazz à Rabat : L’amphithéâtre du Parc Hassan II comme écrin
Après plusieurs années au site historique du Chellah, Jazz à Rabat a choisi cette année de se réinventer en s’installant dans le Parc Hassan II, un lieu emblématique de la capitale, au cœur d’un espace verdoyant. Ce nouveau cadre a ajouté une dimension supplémentaire à l’événement, offrant non seulement un lieu unique pour écouter de la musique, mais aussi une atmosphère propice à la rencontre et à l’échange entre les cultures.
Les trois soirées à guichet fermé ont témoigné de l’engouement du public pour cet événement devenu un incontournable de la scène musicale marocaine. Le dialogue interculturel, au centre de l’événement, a pris forme à travers les rencontres inédites entre artistes marocains et européens.
🌍 Un rendez-vous de création et d’échanges
Jazz à Rabat n’est pas seulement un festival de musique. Comme le souligne l’Ambassadeur de l’Union européenne au Maroc, Dimiter Tzantchev, l’événement incarne avant tout un espace de création et de dialogue. “Jazz à Rabat est bien plus qu’un rendez-vous musical, c’est un espace de création et de dialogue, où artistes et publics se rencontrent, échangent et s’enrichissent mutuellement », a-t-il déclaré. Cette édition a mis l’accent sur l’importance de la collaboration artistique entre les deux rives de la Méditerranée, illustrant ainsi la force du partenariat entre le Maroc et l’Union européenne.
🎷 Une programmation audacieuse et inclusive
La programmation de cette année a été marquée par une forte présence féminine, avec des artistes de renom venant d’Europe et du Maroc, qui ont partagé leur passion du jazz et d’autres genres musicaux. La diversité et la qualité des performances ont ravi les spectateurs et enrichi l’expérience globale.
- Soirée d’ouverture (25 septembre) : Le Tania Giannouli Trio, accompagné du percussionniste marocain Abdelfettah Houssaini, a offert un moment d’introduction exceptionnel. La soirée s’est poursuivie avec la prestation du Céline Bonacina Quartet, accompagné par les talents marocains Hamza Bennani Smires et Driss Nigra.
- Deuxième soirée (26 septembre) : Cette soirée a été placée sous le signe de l’intensité et de la rencontre. Le Alba Careta Group a partagé la scène avec le Jazz’in Trio, avant que la collaboration entre Sara Bolyki & Petra Várallyay et le Tchubi Sextet ne vienne clore cette journée vibrante de sonorités.
- Clôture (27 septembre) : La dernière soirée a été un véritable tour de force musical. Le trio belge A.M.E., en collaboration avec le talentueux Mehdi Qamoum, a offert une performance inoubliable. La soirée s’est clôturée par la fusion du quartet de Lina Nyberg avec le groupe BabL’bluz, un moment fusionnel de jazz et de musique traditionnelle marocaine.
🏙️ Jazz à Rabat investit la ville : Une expérience au-delà de la scène
Jazz à Rabat ne se limite pas seulement aux concerts. L’événement a également donné l’opportunité aux habitants de la capitale et d’ailleurs de s’immerger dans la musique à travers des initiatives de rue et des ateliers participatifs. Un spectacle de rue a permis aux passants de découvrir l’énergie du jazz dans des lieux publics, tandis que des ateliers de musique ont eu lieu à Rabat et Casablanca.
- À Rabat, les participants ont pu découvrir les percussions avec Stéphane Galland, une occasion pour les jeunes de la ville de s’initier aux rythmes africains et européens.
- À Casablanca, un atelier de création collective a réuni les artistes Tchubi, Axel Camil et Adil Hanin, permettant aux musiciens de collaborer, d’échanger et de créer de nouvelles œuvres ensemble.
Ces initiatives ont permis d’élargir l’impact du festival, en rendant la musique accessible à un public encore plus large, au-delà des traditionnels spectateurs des concerts.
🌟 Un festival qui renforce les liens entre le Maroc et l’Europe
Jazz à Rabat, organisé par l’Union européenne au Maroc en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et la Wilaya de la région Rabat-Salé-Kénitra, a une fois de plus rempli sa mission de créer des ponts interculturels à travers la musique. L’événement a également été une vitrine parfaite pour la scène musicale européenne et marocaine, renforçant ainsi les liens culturels et artistiques entre les deux régions.
Dans un monde de plus en plus globalisé, Jazz à Rabat incarne un modèle de collaboration interculturelle réussie, où les frontières musicales s’effacent pour permettre des échanges authentiques et créatifs.
💬 Un rendez-vous annuel à ne pas manquer
Avec cette 27e édition, Jazz à Rabat a une fois de plus confirmé sa place de rendez-vous incontournable de la scène musicale marocaine. Le festival est devenu bien plus qu’un simple événement : il est devenu un véritable moteur de transformation culturelle et un symbole de l’ouverture du Maroc sur le monde. Les éditions futures s’annoncent déjà comme des moments de rencontres musicales mémorables.
Jazz à Rabat, c’est plus qu’un festival, c’est un dialogue vivant entre les cultures, un lieu où les passions musicales se mêlent pour créer des ponts durables entre les peuples.
