
📅 Le 29 septembre 2025, plusieurs centaines de jeunes Marocains se sont à nouveau réunis dans les rues de différentes villes du royaume pour exprimer leur mécontentement face à la situation actuelle du pays. Ces manifestations, qui ont eu lieu à Rabat, Casablanca, Marrakech et El Jadida, marquent la troisième soirée de protestations, orchestrées principalement par des jeunes à la recherche de réformes dans les domaines de l’éducation et de la santé publique.
💬 Un mouvement né sur Internet : La Gen Z 212
Les manifestations ont été initiées par un collectif appelé Gen Z 212, une génération de jeunes activistes qui ont trouvé leur espace de rassemblement sur la plateforme Discord. En quelques jours, ce serveur a réuni des dizaines de milliers de personnes pour discuter des problématiques sociales et politiques du pays.
🧑💻 Souad Brahma, présidente de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), a expliqué la nature de ces revendications : « Les manifestants réclament principalement des réformes sociales. Ils veulent un accès équitable à l’éducation, des services de santé de qualité et des conditions de vie décentes. Et au-delà de ces demandes, ils exigent également la fin de la corruption qui gangrène les institutions publiques ».
🎓 Des demandes de réformes dans l’éducation et la santé
Le système éducatif et les services de santé publique sont au cœur des revendications des manifestants. 📚 L’éducation, jugée de plus en plus inégale et déconnectée des besoins actuels, est l’une des priorités de cette nouvelle génération. De même, l’accès à des soins de santé abordables et de qualité pour tous est une exigence fondamentale.
🏠 En plus de ces revendications sociales, certains manifestants appellent à la fin de l’injustice sociale, de la corruption et de l’inégalité des chances dans le pays.
🚔 Répressions et violences policières
Comme lors des précédentes manifestations, les rassemblements ont été dispersés par les forces de sécurité, souvent avec une violence excessive. Souad Brahma a rapporté que des manifestants ont été frappés et qu’il y a eu des arrestations arbitraires, même si les protestations étaient pacifiques. La majorité des personnes arrêtées ont été libérées après une simple vérification d’identité, mais certains devront comparaître devant la justice pour des faits jugés plus graves.
🛑 Une violence isolée à Oujda : À Oujda, dans le nord-est du Maroc, un rassemblement a dégénéré en émeutes. Des manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre, un incident qui a attiré l’attention des médias et qui a intensifié les tensions.
✊ Un mouvement pacifique mais déterminé
Malgré la violence à Oujda, le collectif Gen Z 212 insiste sur son engagement pacifique et patriotique. « Nous sommes pour une démarche pacifique », souligne un membre du collectif, « notre lutte est avant tout pour un Maroc meilleur ».
Les jeunes manifestants s’opposent fermement à toute forme de violence, tant de la part des manifestants que des autorités. Leur objectif est clair : faire entendre leur voix sans recourir à la confrontation, tout en dénonçant les pratiques politiques qu’ils jugent néfastes pour le pays.
🔮 Quel avenir pour la Gen Z 212 ?
Ce mouvement, bien que récent, prend de l’ampleur chaque jour. L’utilisation des réseaux sociaux et des plateformes numériques a permis à la Gen Z 212 de se structurer rapidement, et le soutien populaire semble croître au fur et à mesure que la mobilisation se renforce.
🌐 Si ce mouvement continue de se développer, il pourrait avoir un impact durable sur les futures politiques publiques marocaines. Les autorités devront-elles répondre aux revendications de cette nouvelle génération avant qu’elles ne se transforment en une crise sociale à grande échelle ?
À suivre…
Le 29 septembre a marqué un tournant pour les jeunes Marocains qui, armés de leurs smartphones et de leurs convictions, entendent redéfinir le paysage politique et social de leur pays. Le Maroc est à un croisement, et la Gen Z 212 compte bien jouer un rôle déterminant dans l’écriture de son avenir.