🎶 Essaouira en transe : le Festival Gnaoua 2025 s’ouvre dans une explosion de rythmes et d’émotions

Le jeudi 19 juin, la médina d’Essaouira a vibré au son du guembri, des tambours ancestraux et des chants séculaires, marquant avec éclat le lancement de la 26ᵉ édition du Festival Gnaoua et Musiques du Monde. Fidèle à son esprit d’ouverture et de transmission, le festival a transformé les rues de la ville en un immense théâtre vivant, où l’art et la spiritualité se sont unis dans une communion populaire d’une rare intensité.


🥁 Une parade inaugurale aux allures de célébration sacrée

Les festivités ont démarré avec la traditionnelle parade inaugurale, un moment devenu rituel, où la culture gnaouie prend corps et âme. Les Maâlems, maîtres de cette tradition musicale pluriséculaire, sont venus de toutes les régions du Maroc, parés de costumes colorés, de broderies scintillantes et d’instruments sacrés, pour défiler au rythme des battements ancestraux.

« C’est notre moussem à nous, un moment sacré de retrouvailles et de transmission », confiait un Maâlem souiri, les yeux brillants d’émotion.


🌍 Sur scène, un dialogue puissant entre l’Afrique et le monde

C’est sur la grande scène Moulay El Hassan, cœur battant du festival, que la magie a opéré dès les premières notes. Le légendaire Maâlem Hamid El Kasri a offert une performance vibrante, portée par une spiritualité profonde et une présence scénique magnétique. À ses côtés, la Compagnie Bakalama du Sénégal a livré un spectacle incandescent mêlant percussions explosives, danses envoûtantes et costumes flamboyants, symboles de l’âme africaine en mouvement.

Les voix féminines ont également illuminé la soirée. La Marocaine Abir El Abed a captivé le public avec des envolées vocales pleines de grâce, tandis que Kya Loum, révélation soul venue d’Afrique de l’Ouest, a incarné une émotion brute et moderne, dans un contraste saisissant entre tradition et renouveau.


💬 Une vision culturelle et humaine portée par Neila Tazi

La productrice du festival, Neila Tazi, a pris la parole pour rappeler l’essence profonde de cet événement devenu emblématique :

« Ce festival n’est pas seulement un rendez-vous musical. C’est une célébration du patrimoine, du dialogue et de l’humanité partagée. La culture est l’une des forces les plus puissantes dont nous disposons pour rapprocher les peuples. »

Ce message résonne particulièrement à Essaouira, ville d’échange, d’histoire et de tolérance, où les vents ne transportent pas seulement les embruns, mais aussi les musiques du monde.


👥 Une ouverture marquée par la diversité et la présence de figures marquantes

Parmi les milliers de festivaliers présents, on notait la présence remarquée de personnalités nationales et internationales, dont André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, fidèle parmi les fidèles du rendez-vous souiri. Diplomates, artistes, journalistes et amoureux de la musique ont partagé cette première nuit dans une atmosphère de communion chaleureuse et cosmopolite.


✨ Essaouira, capitale mondiale du Gnaoua

Véritable creuset de cultures et de spiritualité, Essaouira réaffirme, à travers ce festival unique, son statut de carrefour culturel international. Cette première soirée a été bien plus qu’un concert : un moment de grâce où les musiques du monde se sont embrassées sous les étoiles, au rythme du guembri, dans un élan collectif d’émotion, de liberté et d’unité.

La suite du festival s’annonce tout aussi prometteuse, avec une programmation riche en rencontres musicales inédites, fusions artistiques et hommages aux racines africaines du Maroc.


🎵 Le Festival Gnaoua 2025 vient à peine de commencer, et déjà, la magie opère. Essaouira, une fois de plus, danse avec le monde.

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