Le rétrécissement du mont blanc est un phénomène qui suscite l’intérêt et l’inquiétude de nombreux observateurs. Selon les mesures biannuelles effectuées par les géomètres-experts de Haute-Savoie, le point culminant du plus haut sommet d’Europe a perdu 2,22 mètres en deux ans et culmine désormais à 4 805,59 mètres. Cette diminution de la hauteur du mont blanc n’est pas forcément liée au réchauffement climatique, mais plutôt à l’effet du vent et des précipitations sur la calotte glaciaire qui recouvre le sommet rocheux. Le vent façonne le sommet comme un complexe dunaire, tandis que les précipitations influent sur l’épaisseur de la neige et de la glace. Il faudra attendre des mesures régulières sur une cinquantaine d’années pour déterminer si le mont blanc se réchauffe et fond réellement.
La hauteur actuelle du mont blanc est de 4 805,59 mètres selon les dernières mesures effectuées en septembre 2023. Cette hauteur varie en fonction des conditions météorologiques et de la couche de neige et de glace qui recouvre le sommet rocheux. Le mont blanc a perdu 2,22 mètres en deux ans, mais cela ne signifie pas qu’il fond à cause du réchauffement climatique. Il faudra attendre des observations sur une longue période pour confirmer ou infirmer cette hypothèse.
La hauteur du mont Blanc n’est pas constante, car elle dépend de l’épaisseur de la calotte glaciaire qui recouvre le sommet de la montagne. Cette calotte glaciaire est influencée par les conditions météorologiques, notamment les précipitations sous forme de neige et le vent qui la balaye. Ainsi, la hauteur du mont Blanc peut augmenter ou diminuer de quelques mètres ou de quelques dizaines de centimètres selon les années.
La hauteur du mont Blanc est mesurée tous les deux ans par un cabinet d’experts géomètres, qui utilisent un GPS différentiel pour obtenir une précision de quelques millimètres. La dernière mesure officielle a été effectuée en septembre 2021, et a révélé que le mont Blanc culminait à 4807,81 mètres, soit une baisse de 0,91 mètre par rapport à la mesure de 2017. Cette diminution s’explique par les intempéries qui ont affecté le sommet du mont Blanc, notamment les fortes chutes de neige en hiver et les épisodes de canicule en été.
La hauteur du mont Blanc est également le résultat d’un équilibre entre l’érosion naturelle et le rapprochement des plaques tectoniques africaine et européenne, qui font que la montagne s’élève d’environ un millimètre par an. Toutefois, cet effet est négligeable à l’échelle du temps humain, et c’est surtout la variation de la calotte glaciaire qui fait fluctuer la hauteur du mont Blanc.
Il existe plusieurs méthodes pour mesurer la hauteur d’une montagne, mais la plus courante consiste à utiliser un système de positionnement par satellite (GPS) qui permet de déterminer la position et l’altitude d’un point avec une grande précision. Pour cela, il faut placer un récepteur GPS au sommet de la montagne et un autre à un point de référence dont l’altitude est connue. La différence entre les deux altitudes donne la hauteur de la montagne.
Une autre méthode consiste à mesurer l’angle formé par le sommet de la montagne et un point situé à une distance connue sur le sol. En utilisant la trigonométrie, on peut calculer la hauteur de la montagne en fonction de cet angle et de la distance.
Cependant, ces méthodes ne sont pas suffisantes pour définir l’altitude d’une montagne, car il faut aussi choisir un point de référence qui correspond au niveau zéro. Généralement, on utilise le niveau moyen de la mer, mais celui-ci n’est pas uniforme sur toute la surface du globe, car il dépend de la gravité, des courants marins et des marées. Pour résoudre ce problème, les scientifiques ont modélisé une surface théorique appelée géoïde, qui représente le niveau de la mer si celui-ci était immobile et soumis uniquement à la gravité. Le géoïde est donc utilisé comme point de référence pour mesurer l’altitude des montagnes.
