La procédure de dissolution de Civitas a été actée par le Conseil des ministres en France. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a annoncé cette dissolution. Civitas était un mouvement d’extrême droite créé en 1999 sous la forme d’une association. Voici quelques points clés sur Civitas :
- Fondation et Notoriété:
- Civitas a été fondé en 1999 et est devenu officiellement un parti politique en 2016.
- Le mouvement s’est fait connaître dans les années 2010, notamment sous l’impulsion de son président, Alain Escada, militant belge d’extrême droite.
- Il s’est positionné contre le mariage pour tous en 2013, qualifiant cette évolution sociale d’« homofolie ».
- Actions et Positionnement:
- Civitas s’est opposé activement au mariage pour tous et à l’avortement.
- Proche des milieux catholiques intégristes et de la Fraternité Saint-Pie X, il a proposé des candidats lors des législatives de 2017.
- Des avocats proches du mouvement ont assisté les parents de Vincent Lambert dans leur combat pour maintenir en vie leur fils entre 2011 et 2019.
- Le parti s’est également opposé à la tenue d’un concert de Bilal Hassani dans une ancienne église de Metz.
- Propos Antisémites et Dissolution:
- La dissolution de Civitas a été demandée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, après des propos antisémites tenus par l’un de ses membres, Pierre Hillard, lors de l’université du mouvement.
- Hillard avait estimé que « la naturalisation des juifs en septembre 1791 ouvre la porte à l’immigration ».
La dissolution de Civitas a été approuvée en raison de ses « appels à entrer en guerre contre la République » et d’actes « antisémites et islamophobes ». Cela marque la fin d’un mouvement controversé qui a suscité des débats et des polémiques pendant plusieurs années.
Civitas a été dissous en France en raison de ses appels à entrer en guerre contre la République et d’actes antisémites et islamophobes. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé la dissolution du mouvement après que l’un de ses membres, Pierre Hillard, a tenu des propos antisémites lors de l’université du mouvement. Hillard avait estimé que « la naturalisation des juifs en septembre 1791 ouvre la porte à l’immigration » . Cette décision marque la fin d’un mouvement controversé qui a suscité des débats et des polémiques pendant plusieurs années.
La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), également connue sous le nom de Fraternité des apôtres de Jésus et Marie, est une société de prêtres traditionalistes voire intégristes. Voici quelques informations sur la FSSPX :
- Fondation et Objectif:
- La FSSPX a été fondée le 1er novembre 1970 par Marcel Lefebvre.
- Son but est « le sacerdoce et tout ce qui s’y rapporte », principalement la formation des prêtres et la tenue de séminaires.
- Elle célèbre les sacrements selon la forme tridentine du rite romain et met l’accent sur la spiritualité catholique et mariale.
- Reconnaissance Canonique et Sanctions:
- À l’origine, les statuts de la FSSPX avaient été reconnus et approuvés par l’évêque diocésain de Fribourg en 1970 à titre de « pieuse union ».
- Cependant, en 1975, elle perd sa reconnaissance canonique par l’Église catholique.
- La décision de Marcel Lefebvre d’ordonner des prêtres sans permission du Saint-Siège lui vaut d’être sanctionné la même année par la suspense a divinis.
- En 1988, il est frappé d’excommunication latae sententiae lorsqu’il consacre quatre évêques sans permission du pape Jean-Paul II.
- Positionnement et Controverses:
- La FSSPX se considère comme « traditionaliste », mais certains considèrent qu’elle fait partie de l’« intégrisme ».
- Ses liens avec l’extrême droite sont notoires en France.
- Des négociations avec le Saint-Siège ont conduit à la levée de l’excommunication des évêques en 2009, mais cela n’a pas signifié un retour à la pleine communion avec l’Église catholique.
- En 2016, le pape François a rendu licite le sacrement de confession donné par les prêtres de la FSSPX et a créé des dispositions pour assurer la reconnaissance catholique des mariages célébrés par la Fraternité.
La FSSPX continue d’avoir des relations complexes avec l’Église catholique, tout en maintenant sa position traditionaliste et son attachement à la forme tridentine du rite romain.