Depuis le 10 octobre, les associations qui distribuent des repas aux personnes en situation de précarité dans le nord de Paris étaient confrontées à une mesure d’interdiction prise par la préfecture de police. Celle-ci invoquait des troubles à l’ordre public et des nuisances causées par ces distributions dans un périmètre comprenant neuf artères autour des métros Stalingrad et Jaurès. Une décision qui privait des centaines de personnes du seul repas de la journée, dans un contexte de saturation des autres dispositifs d’aide alimentaire.
Face à cette situation, les associations ont saisi la justice pour demander la suspension de cet arrêté qu’elles jugeaient illégal et inhumain. Elles ont été soutenues par des élus de gauche et des riverains qui ont organisé des distributions symboliques pour montrer leur opposition à cette mesure. Le tribunal administratif de Paris leur a donné raison ce mardi 17 octobre, en estimant que l’interdiction n’était pas n…