La mort de Moana, une orque de 12 ans née en captivité à Marineland, a suscité l’émotion et l’indignation des associations de défense des animaux, qui dénoncent les conditions de vie des cétacés dans le parc aquatique d’Antibes. Selon elles, Moana est décédé prématurément alors que ces animaux peuvent vivre jusqu’à 70 ans dans la nature. Elles ont saisi la justice pour demander une expertise vétérinaire indépendante et le rapport d’autopsie de l’orque, ainsi que pour porter plainte pour actes de cruauté, abandon et exploitation irrégulière.
Moana était le troisième orque au monde, et le premier en Europe, à être né par insémination artificielle. Il a toujours vécu à Marineland, aux côtés de sa mère Wikie, son oncle Inouk et son frère Keijo, tous trois nés à Antibes. Son père Ulises est une orque sauvage capturée en Islande et détenue au SeaWorld de San Diego en Californie. Moana a été retrouvé mort par les soigneurs du parc mercredi matin, sans signe avant-coureur. Le parc a annoncé qu’un examen post mortem avait été immédiatement diligenté et que les premiers résultats seraient connus dans les prochaines semaines.
Les associations de défense des animaux ne sont pas satisfaites de cette annonce et réclament plus de transparence. Elles affirment que Moana présentait des troubles physiques et comportementaux dus à sa captivité, comme des lésions sous-dermiques, des dents usées à l’extrême ou des mouvements répétitifs et stéréotypés. Elles estiment que Marineland ne respecte pas la réglementation en vigueur sur le bien-être animal et qu’il exploite les orques à des fins commerciales et ludiques. Elles demandent la fin de la captivité des cétacés et leur transfert vers des sanctuaires marins adaptés à leurs besoins.
Marineland n’a pas réagi aux accusations des associations et s’est contenté d’exprimer sa tristesse et son attachement à Moana. Le parc se dit engagé dans la protection et la conservation des espèces marines et affirme collaborer avec les autorités compétentes. Il assure que ses orques bénéficient de soins médicaux, d’une nourriture régulière et d’un environnement exempt des dangers inhérents à la vie sauvage. Il souligne également que ses orques participent à des programmes de recherche scientifique visant à mieux comprendre ces animaux fascinants.
La mort de Moana relance le débat sur la captivité des cétacés et sur leur capacité à s’adapter à un milieu artificiel. Les associations de défense des animaux espèrent que ce drame servira de prise de conscience collective et qu’il conduira à une évolution législative et éthique sur cette question.
Marineland détient plusieurs espèces marines, en plus des orques, des dauphins et des ours polaires.
- Des requins : Marineland possède un tunnel aux requins qui permet d’observer ces prédateurs fascinants dans un aquarium de 30 mètres de long et 9 mètres de haut. On peut y voir des requins gris, des requins nourrices, des requins zèbres, des requins pointes noires et des requins pointes blanches.
- Des manchots : Marineland présente trois espèces de manchots : les manchots du Cap, les manchots papous et les manchots royaux. Ces oiseaux marins vivent dans un espace qui reproduit leur habitat naturel, avec de la glace, de la neige et une eau à 8°C.
- Des poissons tropicaux : Marineland abrite une grande variété de poissons tropicaux, comme des poissons-clowns, des chirurgiens, des anges, des papillons ou des balistes. Ces poissons colorés évoluent dans des aquariums thématiques qui représentent différents écosystèmes marins, comme les récifs coralliens ou les mangroves.
- Des tortues marines : Marineland a créé le Centre de Réhabilitation de la Faune Sauvage, qui accueille et soigne les tortues marines échouées ou blessées sur les côtes françaises. Le centre héberge principalement des tortues caouannes, mais aussi des tortues vertes et des tortues luths. Une fois rétablies, les tortues sont relâchées dans leur milieu naturel.
Conditions de vie des requins à Marineland
Les requins sont des animaux marins fascinants, mais aussi menacés par la surpêche, la pollution et le changement climatique. À Marineland, les requins bénéficient de conditions de vie adaptées à leurs besoins et participent à des programmes de recherche et de conservation.
Marineland possède un tunnel aux requins qui permet d’observer ces prédateurs dans un aquarium de 30 mètres de long et 9 mètres de haut. On peut y voir des requins gris, des requins nourrices, des requins zèbres, des requins pointes noires et des requins pointes blanches. Le tunnel des requins combine tous les éléments nécessaires au bien-être animal et donc à la reproduction : une population équilibrée, une bonne dynamique sociale de groupe, une excellente qualité de l’eau et une nourriture équilibrée.
Marineland est une référence en matière de reproduction naturelle des requins. En 1999, Marineland réussissait toutes les étapes de la reproduction des requins gris, depuis l’accouplement jusqu’à la mise bas des petits viables. Depuis, plus de 200 petits requins gris sont nés à Antibes et ont peuplé des aquariums dans le monde entier, ce qui leur évite de les prélever en milieu naturel. Marineland collabore également avec des scientifiques pour étudier le comportement, la physiologie et la génétique des requins.
Marineland s’engage aussi dans la protection des requins en milieu naturel. Le parc soutient l’association SOS Grand Bleu, qui œuvre pour la préservation des espèces marines en Méditerranée. Marineland participe aussi à la campagne mondiale « Stop Finning », qui vise à interdire le commerce des ailerons de requin, une pratique cruelle et destructrice pour ces animaux.
Marineland contribue ainsi à faire connaître et respecter les requins, qui sont essentiels pour l’équilibre des écosystèmes marins.
